Des artistes survoltés

Chorégraphe incontournable de la scène française, Angelin Preljocaj revisite le plus célèbre des ballets russes et propulse le chef d’œuvre de Tchaïkovski dans une dimension plus contemporaine.
Du ballet original de Marius Petipa et Lev Ivanov, Angelin Preljocaj et les 26 danseurs au plateau gardent « la trame amoureuse, le conte ensorcelant, lié à la transformation d’une femme en cygne ». Le reste est fondamentalement nouveau : le conte est transposé dans le monde de l’industrie et de la finance qui s’oppose au mystère du lac menacé.
Dans une chorégraphie virtuose et résolument contemporaine, les thèmes actuels de l’urgence environnementale ou d’une économie prédatrice se marient parfaitement à l’œuvre originale sans jamais en trahir l’essence.

« Naviguant dans les eaux fécondes du ballet classique, Angelin Preljocaj met le feu au Lac des cygnes par sa science de la dramaturgie, sa maîtrise de la précision du geste et du mouvement, son langage corporel à mi-distance des styles. Et son goût pour les contes de fées qui racontent la vie. » Le Figaro Magazine

Bus gratuit au départ du CIRC à 17h30

Pas de réservation en ligne pour ce spectacle. 

Louis Warynski alias Chapelier Fou, violoniste et claveciniste de formation, est un artiste, un vrai. Un de ceux qui cherchent, qui tentent, qui expérimentent. Jamais là où on l’attend, il serait plus juste de dire qu’il se plaît à être partout.
Voilà maintenant douze ans qu’il bouscule régulièrement notre ouïe. Un multi-instrumentiste mutant qu’on ne serait en effet pas surpris de croiser au détour de l’univers surréaliste du conte de Lewis Carroll.

Après de nombreux albums et de multiples tournées en clubs, salles et festivals de musiques actuelles, Chapelier Fou présente un petit ensemble de musique de chambre avec 7 musiciens (violon, alto, violoncelle, piano, clarinette et batterie) pour un set intégralement acoustique.
Il poursuit son jeu de pistes et invente une musique de chambre électro acoustique. Alors, quand une star de la musique électro réinvente la musique de chambre, c’est tout simplement bluffant.

En coréalisation avec Imaj/Le Cri’Art

Le Duo Canopée est né de la rencontre de deux musiciennes, Laura Rouy à la guitare classique et Pauline Ngolo au violoncelle. Alors qu’elles poursuivent leurs études musicales au Conservatorium van Amsterdam, elles décident d’explorer ensemble les sonorités mêlées de leurs instruments auprès d’Izhar Elias, Gabriel Bianco et Maarten Mostert.

Laura Rouy et Pauline Ngolo interprètent un répertoire tout en contrastes, doux et léger mais aussi plein de fougue et de caractère : Astor Piazzolla, Duplessy, Franz Schubert, Piotr Ilitch Tchaikovski, Heitor Villa-Lobos, Manuel de Falla. Désireuses de faire découvrir un répertoire éclectique, elles interprètent également des œuvres de compositeurs contemporains tels que Mathias Duplessy, Atanas Ourkouzounov et
Christophe Basset.
Une parenthèse musicale qui appelle à la fête et à la danse mais aussi à la douceur et la légèreté.

En collaboration avec Les Jeunesses Musicales de France 

Stéphanie Fuster est une baïlora. Interprète auprès des grands maîtres du flamenco, ou d’Aurélien Bory dans un portrait composé pour elle (questcequetudeviens? ), elle mène ses propres projets avec exigence, dans une recherche chorégraphique singulière autour du flamenco. Avec Gradiva, celle qui marche, elle poursuit sa recherche sur le flamenco, et la manière dont elle peut transformer cet art codifié.
Héroïne d’un court roman de Jensen qui inspira également Freud, Gradiva est le nom donné à une figure féminine représentée sur un bas-relief antique d’un musée de Rome. Stéphanie Fuster donne chair à « celle qui marche vers l’avant », dont le déplacement, fier et déterminé, lui ouvre une voie : celle d’une analyse, d’une décomposition du flamenco qui lui permet de défaire les fils d’une ardente fascination pour une femme extraordinaire, la danseuse de flamenco.

« Avec la complicité de la metteuse en scène et chorégraphe Fanny de Chaillé, Stéphanie Fuster livre une pièce très personnelle qui surprend, émeut et donne à réfléchir sur la figure de la danseuse, notamment de la danseuse de flamenco ».
Danses avec la plume

Spectacle accueilli dans le cadre d’une résidence départementale avec Stéphanie Fuster coordonnée par l’Adda 32. Plusieurs spectacles de la chorégraphe ainsi que des actions culturelles seront proposés par différentes structures de diffusion gersoises entre 2023 et 2025. Programme à découvrir sur le site de L’Adda du Gers.