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Le programme
Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp (OTPMD) est un collectif de musique d’avant-garde connu pour son mélange éclectique de genres, ses paysages sonores expérimentaux et ses performances live captivantes.
Douze multi-instrumentistes, chanteuses et chanteurs forment ce grand orchestre franco-suisse inclassable et sans étiquette car multi-inspiré : rock, jazz, punk et musique du monde les nourrissent.
Et l’on retrouve en effet à peu-près tout dans les compositions de ces étonnants musiciens : le free jazz côtoie le post-punk, les rythmiques africaines le disputent aux arrangements symphoniques, le groove funky se frotte aux loopings des cuivres, les percussions effrénées rivalisent avec les mélodies pop, l’afrobeat se pare de cordes fiévreuses, et tout cela va jusqu’à prendre parfois des airs de fanfare du bout du monde.
OTPMD crée une tapisserie sonore qui défie toute catégorisation. Pas de règles préétablies si ce n’est celle, primordiale, de laisser libre cours à son instinct et sa créativité. Et de permettre au public une véritable exploration sonore au cours de laquelle chacun·e, alors éloigné·e des notions préconçues de ce que peut-être la musique pourra se plonger tout à loisir.
Formé à Genève en 2006, le groupe tire son nom du célèbre artiste français (peintre, plasticien et homme de lettres) Marcel Duchamp, connu pour ses contributions révolutionnaires au mouvement Dada et à l’art conceptuel, mais aussi d’un hommage aux grands groupes africains comme l’Orchestre Tout Puissant Likembé Konono n°1 ou l’Orchestre Tout Puissant Poly-rytmo.
Leur 6ème album, “Ventre Unique”, sortira en novembre 2024 sur le label genevois Bongo Joe.
« On aime l’incroyable richesse du kaléidoscope musical hypnotique de cet orchestre métissé plein d’humanité, sa grande liberté, ses bizarreries, sa palette sonore à frisson aux tons indéfinissables, ses textes puissants, ses mélodies virtuoses et ludiques, percutantes et douces qui amènent tranquillement mais sûrement à la transe. »
Catherine Carette – FIP – 9 juin 2024
Auch entretient une relation privilégiée avec le cirque depuis de très nombreuses années grâce à Circa et à son Festival, à l’école de cirque du Pop Circus qui fêtera en 2025 ses 50 ans et à la présence de nombreux artistes qui vivent sur le territoire.
Découvrez le CIRC, lieu de création artistique à l’architecture remarquable, à travers une visite à 2 voix avec l’équipe de Circa et un guide du Pays d’Art et d’Histoire du Grand Auch.
Installé au cœur de l’ancien quartier de cavalerie Espagne, il est un lieu de vie mais aussi d’échange et de partage dont nous vous révèlerons les coulisses et les anecdotes…
RDV devant le Dôme.
Sur inscription auprès de Circa ou de l’Office de Tourisme du Grand Auch.
Visite partiellement accessible aux personnes à mobilité réduite.
La visite sera suivie à 19h d’une sortie de résidence avec la Cie Le jardin des délices.
Ce spectacle sera un poème. Avec des êtres humains. Des bâtons blancs. Du charbon, noir. Des gestes : tenter l’équilibre et pour cela oser le déséquilibre. Tendre vers l’harmonie, même si ça semble vain. Voilà la création Tendre, avec le vertige comme promesse.
Tendre, on pourrait dire que c’est un jeu innocent fait de tentatives d’équilibres, d’agencements improbables, de sensations de cirque : au millimètre près tout s’écroule. Nathan Israël et Luna Rousseau évoquent notre rapport au monde, la relation à ce qui nous entoure, avec ce principe : l’incidence. La relation à l’objet, au corps et à l’espace, les sons et la musique en live, chaque élément a une conséquence sur les autres, entre fragilité et agilité.
La prise de risque augmente peu à peu, avec ce qu’elle charrie de tension, de confiance en l’autre, de rituel avec le public. L’existence n’est-elle pas une somme de petits miracles sans cesse rééquilibrés les uns par rapport aux autres ? Tendre vers, pousser la tension à son maximum, ressentir, faire preuve de tendresse vis-à-vis de soi et de l’autre.
En lien avec le spectacle MIR, venez redécouvrir les étoiles et l’espace !
Au cœur d’un planétarium mobile, le ciel, les constellations et les planètes s’offrent à vous sur un écran hémisphérique. Un médiateur scientifique vous aidera à percer les mystères de la voute céleste et vous en dévoilera quelques secrets.
En collaboration avec Instant Science
Horaires des séances :
• de 13h à 13h30
• de 13h45 à 14h15
• de 14h15 à 14h45
• de 16h à 16h30
• de 16h45 à 17h15
Tout public – Sur inscription uniquement (lien ci-dessous)
MIR est le récit captivant d’une spationaute, seule dans sa station spatiale, et partie à la découverte de nouveaux mondes. Cette aventure est un voyage dans son quotidien, une quête de sens et de rencontres à travers l’univers. La spationaute, acrobate malgré elle, s’adapte à un environnement miniaturisé et découvre comment vivre, s’entraîner et jouer dans ce cadre unique. Le haut et le bas, la droite et la gauche perdent leur sens dans cette cabine oscillante. Cherchant son équilibre, elle fait de chaque geste une performance : lire devient acrobatique, ranger une épreuve, rester debout un défi.
MIR est une expérience visuelle et émotionnelle intense grâce à une scénographie immersive qui nous entraine dans une rêverie, la tête à l’envers et les pieds dans les étoiles. Un spectacle qui défie les lois de la gravité, transformant l’ordinaire en extraordinaire et nous invite à rêver de l’infini.
Bastien Dausse, metteur en scène de MIR, découvre les jeux d’équilibre et le goût du risque à l’école de cirque de Bordeaux. Passionné d’inventions et de constructions, de sciences et d‘illusions, d’acrobatie et de cascade, il va trouver dans le cirque un espace de jeu et de liberté lui permettant de réunir ses différentes passions et inspirations.
À 18 ans, il intègre l’Académie Fratellini en spécialisation acro-danse. Lors de sa formation, il aura l’occasion de développer un travail chorégraphique avec des artistes comme Jérôme Thomas et Yoann Bourgeois. La rencontre avec Yoann Bourgeois lui permet d’expérimenter le point de suspension, notion qui restera centrale dans son travail de circassien. Il explore la notion d’accident et travaille les techniques de cascade avec Agnès Brun. L’art de la chute restera un élément important dans son travail. Il décide ensuite de perfectionner son acrobatie en suivant l’enseignement de Lin Yung-Biau à l’École des arts Chinois du Spectacle.
En 2014, il co-fonde la compagnie Barks avec François Lemoine, avec l’envie de se jouer de la gravité. Le (dés)équilibre est au cœur de son travail, il se joue de la pesanteur en associant la matière acrobatique à la scénographie, la sculpture, la science et d’autres rencontres de genres. Il développe une esthétique de cirque pluriel, variable selon les envies et les projets, inspiré par le monde, le cirque et les sciences, à la manière d’un grand cabinet de curiosité vivant. En imaginant de multiples performances, il bouscule les lois de la physique et questionne notre rapport au quotidien.
Comme le nom l’indique, ni spectacle, ni sortie de résidence, l’Essai de Cirque est un temps de présentation au cours duquel les étudiant·es de l’Esacto’Lido (école supérieure des arts du cirque de Toulouse), livrent l’état de leur démarche artistique à un instant T.
Venez, au cours de cette soirée, découvrir les propositions des élèves de 3ème année.
Initiée en 1994, la formation professionnelle l’Ésacto’Lido est reconnue pour son rôle dans l’évolution des formes circassiennes contemporaines. Cette renommée nationale et internationale attire des étudiant·e·s du monde entier.
Entre récit intime et faits historiques, un spectacle inclusif et festif qui célèbre la diversité des identités et des accents.
Benjamin Tholozan est comédien. Il a grandi dans un village du midi. Une terre provençale, latine, violente, truculente. Une terre de corrida. Trivial et sacré s’y mêlent en permanence. Toute sa famille y vit encore, et toutes et tous parlent avec l’accent du midi. Sauf lui.
Impossible de déceler dans son phrasé la moindre intonation méridionale, le moindre mot hérité du patois roman de ses ancêtres. Pour devenir acteur, il a gommé son accent. Il parle pointu. C’est-à-dire avec l’accent du pouvoir. Parler pointu est une expression que les méridionaux utilisent pour désigner l’accent parisien, en réalité celui du français normatif parlé dans les médias, et sur les scènes de théâtre. Parler Pointu raconte l’abandon progressif des parlers régionaux et des accents, et ce que cette perte revêt à la fois d’intime et de politique.
Dans cette épopée historique et familiale, Benjamin Tholozan incarne avec fougue, joie et précision les personnages qui ont fait du Français et de l’accent tourangeau le seul parler encore légitime aujourd’hui.
« Pour l’enterrement de mon grand-père, on m’a demandé de prendre la parole.
J’ai lu un poème en occitan, en m’excusant de ne plus avoir l’accent de ma région d’origine. Je me suis adressé directement à mon grand-père en lui disant que même si je parlais désormais différemment, ma culture était toujours présente en moi.
Les gens m’ont regardé avec des yeux ronds. Personne ne comprenait ce que je disais, mettant en cause mon accent « parisien ». Je parle vite, je prononce moins les syllabes. Ils n’ont rien entendu. Ou rien voulu entendre ?
J’ai pris conscience de l’éloignement qu’avait créé entre eux et moi des années de cours d’art dramatique de la capitale où l’on apprend à parler un français normatif, académique, « distingué ». Malgré moi, je porte des siècles de centralisation, d’hégémonie culturelle et linguistique.
Je parle la langue du pouvoir, des médias, de la télévision, de la politique. La langue du théâtre. Le théâtre qui revendique se jouer de la norme, en contribuant à la diffuser. Un paradoxe.
J’ai eu envie d’écrire et de jouer un spectacle dans lequel je ressusciterais mon grand-père et, avec lui, la façon de parler de mes ancêtres.
Un voyage qui passerait par la croisade des albigeois, les troubadours de langue d’oc, la cour des rois de France, les premiers membres de l’Académie Française, le club des jacobins…
Une sorte de conte initiatique en forme d’introspection, une conférence illustrée sur la glottophobie, la langue, la violence symbolique, sur l’homogénéisation et la perte d’identité. »
Benjamin Tholozan
36 tatamis. Un chronomètre. Deux micros. 4 circuits imprimés. 213 kilos de chair et une assemblée de regards.
Une pédagogie du conflit est une pièce chorégraphique qui propose une étude des systèmes de relation. Dans un environnement minimal, deux sujets tentent maladroitement de deviner ce qui est nécessaire pour s’approcher de l’autre. En détournant le langage raffiné et complexe du jiu-jitsu brésilien et son art de faire des nœuds dans les gens, deux danseurs-acrobates se posent la question du conflit et de ses traitements. Dans le jeu ludique des formes, par la virtuosité des corps imbriqués dans des systèmes d’équilibre précaire, se dessine une question : À partir de quand, un conflit, condition nécessaire de la mise en mouvement, est-il jugé violent ?
Naïf Production est une fabrique de spectacles vivants et d’aventures collectives créée par Sylvain Bouillet, Mathieu Desseigne-Ravel et Lucien Reynès. Trois acrobates qui, à partir du singulier rapport d’intimité que leur langage entretient avec la gravité des corps, essaient de mettre en danse la gravité du monde.
Autour des motifs de déséquilibre, de résistance et d’effort, ils développent des fictions d’images et de gestes où l’engagement physique est premier.
Projet coproduit par Circa.
Nous proposons
AVEC LES ARTISTES
SOUTIEN à LA CREATION
Circa, en sa qualité de Pôle National Cirque consacre des moyens conséquents au soutien de la création du cirque contemporain dans toutes ses composantes. Le CIRC, Centre d’Innovation et de Recherche Circassien constitue un lieu idéal regroupant des espaces de travail, d’hébergement et de restauration.
Circa Pôle national cirque
Un établissement de référence
C’est en tant qu’établissement de référence que Circa s’engage à favoriser le développement des arts du cirque. Pour cela, ses missions de Pôle national cirque sont mises en œuvre à travers les différents axes de son projet : saison culturelle, soutien à la création, actions culturelles, Festival du cirque actuel… Une histoire singulière et différentes évolutions caractérisent Circa.