Avec les artistes

Accueil en résidence, coproduction, soutien à la diffusion, ou autre forme d’accompagnement : en tant que Pôle National Cirque, Circa a pour mission d’accompagner la création en cirque contemporain.

Soutien à la création

Le CIRC (Centre d’Innovation et de Recherche Circassien) est un ensemble de bâtiments qui comprend des bureaux, des espaces de travail pour les compagnies, des hébergements et un lieu de restauration. C’est donc l’outil idéal pour l’accueil d’artistes, qui peuvent se consacrer pleinement aux avancées de leurs projets, tout en étant en lien avec les équipes de Circa et de la cant’auch et avec les habitants.

Les espaces dédiés facilitent les temps de recherche, de création et de diffusion des compagnies, à tous les stades de leur projet artistique.

Chaque année, une vingtaine d’équipes artistiques est accueillie pour des temps de travail.

Les modalités varient : de la simple mise à disposition d’espace de travail (au CIRC, mais aussi ailleurs dans la ville ou dans le département) à la prise en charge des frais de séjour, chaque accueil se pense en fonction de la nature du projet et des moyens disponibles. Une sortie de résidence peut être proposée au public en fin de période d’accueil.

 

Un apport en coproduction peut venir compléter l’accueil en résidence de création, pour permettre à la compagnie de financer son projet de création de spectacle (achat de matériel, paiement des salaires, transport…).

D’autres formes d’accompagnement sont également possibles, telles que du conseil ou soutien en termes de communication, de stratégie de production ou de diffusion, de mise en réseau…

En tant que Pôle National Cirque, Circa a aussi pour mission d’accompagner la diffusion des projets cirque.

– Circa fait partie de nombreux réseaux (Fondoc, Territoires de cirque, Circostrada, Onda, etc.) au sein desquels sont mis en avant et valorisés des artistes et des projets.

– Le festival du cirque actuel, qui se déroule à Auch fin octobre, est l’un des grands rendez-vous du cirque contemporain en France et en Europe. Spectacles, rencontres professionnelles, présentations de projets de création à venir (avec Artcena), mise en avant des écoles de la FFEC et de la FEDEC…

– la saison culturelle : certains projets cirque sont diffusés dans le cadre de notre saison culturelle.

– Circa participe également à l’évènement Occitanie Fait Son Cirque en Avignon, piloté par La Verrerie (PNC, Alès), qui permet à plusieurs compagnies de cirque d’être programmées dans le OFF du festival d’Avignon.

Accueil en résidence de création

La configuration de nos locaux nous incite à privilégier des résidences de 2 à 3 semaines, en salle ou sous chapiteau. De même, les projets d’envergure (équipe nombreuse, scénographie imposante, agrès nécessitant des grands espaces) sont privilégiés. Nous composons ensuite avec des résidences de plus petit format.

Nous avons une attention particulière aux artistes émergents, notamment par le biais de notre partenariat avec Esacto’Lido, Ecole supérieure des arts du cirque de Toulouse et sommes également attentifs aux projets accompagnés par le Studio de Toulouse – PACT (Pépinière des Arts du Cirque Toulousaine) porté par La Grainerie.

Les sorties de résidence : lorsque les compagnies accueillies en résidence le souhaitent, nous proposons au public de découvrir une étape de leur travail en cours. Ces temps de présentation sont suivis d’un temps d’échange informel autour d’un pot et sont l’occasion de rencontres et d’échanges entre les artistes et le public.

Les équipes qui souhaitent bénéficier d’un soutien sont invitées, dans un premier temps, à compléter la fiche de demande accessible ci-dessous (téléchargement doc Excel) et à la transmettre par mail à agathe.montagny@circa.auch.fr

Un rendez-vous peut également être organisé avec Stéphanie Bulteau et/ou Camille Charru, lorsque les agendas le permettent.

Les résidences en cours & à venir

...En cours d'actualisation...
lun. 25 Sep > ven. 29 Sep 2023
  • Rencontre
  • Résidence
  • Théâtre
L’hôtel du Monde
La Langue Écarlate

Deux ans de confinements, de repli sur soi et puis l’explosion d’une vie à distance que nous n’avons pas vu venir, persuadés qu’il y aurait un monde d’après. En parallèle, la chute vertigineuse de la biodiversité, la sensation de la perte irrémédiable d’un monde, mais surtout, un terrible sentiment d’impuissance.

Quel rôle peut jouer le théâtre dans cette situation ?

Aujourd’hui, plus que jamais, il est en mesure de brandir ce qui nous manque : un imaginaire de combat pour nous projeter dans un futur différent où nous pourrions renouer avec les « autres qu’humains » comme les nomme l’anthropologue Philippe Descola.
L’hôtel du Monde est une pièce pour nous engager à faire place à un autre monde. Un récit initiatique à l’usage des jeunes générations. Un voyage vers une forme d’enfance, une joie simple, liée au plaisir d’être ensemble.

Le théâtre n’empêchera pas le réchauffement climatique mais il peut contribuer à former une communauté de destins, à inventer de nouveaux récits pour contribuer à ce que se dessine un monde plus joyeux.

 

Les rencontres de L’hôtel du Monde

Circa et la compagnie La Langue Écarlate ont souhaité inviter des chercheurs.euses,auteurs.trices, citoyens.ennes dont les expériences ou les travaux visent à repenser les rapports entre l’être humain et son environnement, entre « nature » et « culture ».

MAR 26 SEPT / 19h : Rencontre avec Geneviève Azam
Geneviève Azam est une économiste française, maître de conférences en économie et chercheuse à l’université Toulouse-Jean-Jaurès. Elle est par ailleurs militante écologiste et altermondialiste au sein de l’organisation Attac France.

 

 

lun. 09 Oct > jeu. 19 Oct 2023
  • Résidence
  • cirque
Boîte Noire
Cie SCoM / Coline Garcia

Boîte Noire est un manifeste féministe qui s’adresse aux adolescent.e.s, aux jeunes adultes, aux femmes et aux hommes. Cette création met en scène des corps de femmes afin d’examiner les manières dont la sexualité au sens large (drague, séduction, érotisme, pornographie, pratiques sexuelles, orientations et inclinaisons hétérosexuelles, homosexuelles, bisexuelles) et ses représentations (liées aux pratiques) s’articulent avec la domination masculine.

Inspiré de nombreux écrits, d’expériences personnelles et de témoignages, il s’agit d’interpréter par le corps et par les mots ce que ces histoires et anecdotes ont d’universel.

A sa création, la compagnie SCoM, sous l’impulsion de Coline Garcia, a orienté son travail vers le cirque de création pour le jeune public avec le désir de formuler pour celui-ci une écriture circassienne contemporaine spécifique. Les pièces de la compagnie s’appuient sur des propos très proches du quotidien des enfants en proposant une esthétique dénuée de naïveté, capable de stimuler leur imagination.

Dans ce nouveau spectacle, Coline Garcia, à la mise en scène, s’adresse à un public adolescent dans une démarche de création militante en faveur de l’égalité femme-homme. Un spectacle qui fait bouger les lignes, une épopée contemporaine sur 2000 ans d’inégalité.

 

lun. 04 Déc > ven. 15 Déc 2023
  • Résidence
  • Sortie de résidence
  • cirque
CADRES
Cie Aléas

Notre société, le monde qui nous entoure, sont faits de règles, de cadres. Visibles, invisibles, ils peuplent notre quotidien.

C’est ainsi, dans une multiplicité de cadres à la fois concrets et abstraits, que nous évoluons. Nous faisons généralement avec, nous composons avec les limites qu’ils tracent. Mais nous essayons néanmoins parfois d’en sortir, de s’affranchir des contraintes qu’ils posent ou de l’horizon qu’ils bornent. Nous essayons d’en exploiter les failles, d’interpréter les zones d’ombre à notre avantage, de passer au travers des mailles…

Dans nos sociétés hyper-normées, la saturation guette. Appliquer la loi, se marier, arriver à l’heure, faire sa prière, s’arrêter au feu rouge, créer une association, s’asseoir à sa place, jouer dans la cour… Mais aussi conduire trop vite, redécorer son salon, frauder le fisc, se travestir ou changer de sexe, sortir du rang, jouer hors-jeu, déménager, mettre la clim, changer d’air…

Cadres est un rendez-vous à la croisée de plusieurs disciplines : la suspension, la musique, portée ici par Thierry Balasse et le droit pour lequel Cédric Groulier, universitaire, maitre de conférences en droit public est convié.

Après une formation de danseuse au Conservatoire National Supérieur de de Paris, Mathilde Van Volsem découvre le cirque aux cotés de Guy Alloucherie / Cie HVDZ avec qui elle collabore pendant 10 ans. Puis Chloé Moglia l’invite à l’occasion d’une reprise de rôle en 2008 et l’initie à sa pratique : la suspension. Depuis lors, elle l’a convié à plusieurs reprises sur ses spectacles (Rhizikon, La Spire, Midi/Minuit) et ensemble nous elles ont approfondi cette recherche. Parallèlement à son parcours d’interprète, Mathilde Van Volsem co-fonde dans l’Aude la compagnie Aléas en 2014 avec Frédéric Arsenault. Ensemble, ils créent en 20216 le festival Les Fantaisies Populaires, un spectacle en duo, Météore, accueilli au Festival Circa en 2018 puis Punchline en 2021 et en 2022 une performance pour une musicienne et une suspensive : Persona. Nourrie de toutes ces expériences, Mathilde Van Volsem souhaite aujourd’hui relier ses racines d’artiste aux questions sociétales et politiques. Allier le geste artistique à la réflexion sur le droit et la manière dont il ordonne les rapports humains. Faire dialoguer arts et sciences sociales. Re-lier les gens, les corps et les esprits.

 

ven. 05 Jan > ven. 12 Jan 2024
  • Rencontre
  • Résidence
  • Théâtre
L’hôtel du Monde
La Langue Écarlate

Deux ans de confinements, de repli sur soi et puis l’explosion d’une vie à distance que nous n’avons pas vu venir, persuadés qu’il y aurait un monde d’après. En parallèle, la chute vertigineuse de la biodiversité, la sensation de la perte irrémédiable d’un monde, mais surtout, un terrible sentiment d’impuissance.

Quel rôle peut jouer le théâtre dans cette situation ?

Aujourd’hui, plus que jamais, il est en mesure de brandir ce qui nous manque : un imaginaire de combat pour nous projeter dans un futur différent où nous pourrions renouer avec les « autres qu’humains » comme les nomme l’anthropologue Philippe Descola.
L’hôtel du Monde est une pièce pour nous engager à faire place à un autre monde. Un récit initiatique à l’usage des jeunes générations. Un voyage vers une forme d’enfance, une joie simple, liée au plaisir d’être ensemble.

Le théâtre n’empêchera pas le réchauffement climatique mais il peut contribuer à former une communauté de destins, à inventer de nouveaux récits pour contribuer à ce que se dessine un monde plus joyeux.

 

Les rencontres de L’hôtel du Monde

Circa et la compagnie La Langue Écarlate ont souhaité inviter des chercheurs.euses,auteurs.trices, citoyens.ennes dont les expériences ou les travaux visent à repenser les rapports entre l’être humain et son environnement, entre « nature » et « culture ».

MAR 9 JAN / 19h : Martial Vicente
Martial Vicente est accompagnateur en montagne et membre du Réseau Ours Brun.

 

 

lun. 15 Jan > ven. 26 Jan 2024
  • Résidence
  • Sortie de résidence
  • cirque
Liens
Collectif Tarabiscoté

Douze dossiers. Trente-six planches pour s’assoir. Quatre pieds d’enceinte. Trente-six tapis puzzle. Un carré de 36m² et quatre gradins. Quatre enceintes et autant de barres LED. Voilà. C’est tout.

Cette scène, c’est une arène, un ring avec cinq challengers, sauf qu’ils et elles sont dans la même équipe. Pas de face, pas de fond. Pas de planque. Sur ce carré, cernés par les spectateurs, cinq artistes se retrouvent et questionnent leur rapport aux autres sans pouvoir se cacher. De quelle manière les trajectoires, les décisions de chacun ont des répercussions sur autrui ? Cinq corps en mouvement, cinq individualités qui se mêlent, abordent ces questions sur un plateau vide, dans un univers sans repères spatiaux temporels ; seul le présent compte.

À la fois au plateau et en régie, les artistes brouillent les frontières de cet espace-temps. On assiste à leur quête d’esprit, dans ce qui sera leur monde, avec leurs croyances et leurs règles.

C’est à l’issue de sa formation professionnelle à l’Ecole de cirque de Bordeaux que Josian Terzariol créé, en mai 2017, le Collectif Tarabiscoté. Depuis 2022, le Collectif s’est installé dans le département du Gers où il continue de créer et diffuser ses spectacles.

 

lun. 05 Fév > ven. 16 Fév 2024
  • Résidence
  • cirque
Rouge Merveille
Cie Rhizome / Chloé Moglia

Rouge Merveille c’est une femme qui se retrouve seule, suspendue au-dessus du vide. C’est Mélusine Lavinet-Drouet, qui dans son suspend laisse poindre sa singularité, et laisse apparaître ce qui la traverse.

Rouge Merveille encore aussi la musique de Marielle Chatain qui trouvera ici une nouvelle occasion de se réinventer. Approfondir les résonnances entre musique et suspend – ou suspens, pour chercher comment ces paysages sonores donnent corps au temps et à l’espace et nous font apparaitre des mondes.

Impossible de présenter Rouge Merveille sans évoquer La Spire, Horizon et Bleu tenace. Depuis 2013, la suspension se décline dans une pluralité de corps, de présences et de sensibilités. La Spire en est l’illustration. En tournée depuis 2017, ce spectacle pour cinq suspensives et une musicienne a été le terrain d’évolution aérienne d’une équipe plus large. Les rôles font l’objet de multiples transmissions qui élargissent la palette chorégraphique de chaque suspensive. C’est comme cela que Mélusine Lavinet-Drouet a intégré l’équipe pour ne plus la quitter. Cet enrichissement des matières singulières de chaque suspensive a opéré un autre tournant : depuis juillet 2021 émergent des créations spécialement conçues pour et avec une interprète : il s’agit de se donner du temps et des espaces pour développer ces singularités, ou ces couleurs, et approfondir la suspension en enrichissant l’équipe. Bleu tenace s’est inventé avec Fanny Austry et en collaboration avec toute l’équipe des suspensives. Ce sera maintenant Mélusine Lavinet-Drouet avec Rouge Merveille.

 

Création 2024 Pièce en solo prévue pour l’espace public.

 

mar. 13 Fév > ven. 23 Fév 2024
  • Résidence
  • Sortie de résidence
  • cirque
Automne
La Nekuia / Julie Tavert

Automne est une forme en deux temps juxtaposés : un solo qui devient trio. Deux temps qui mettent en miroir la traversée solitaire et le vécu collectif des corps face à l’expérience de l’IVG. Il y a le plein encombrant suivi de la sensation d’être encombrée de vide, il y a les contradictions et les corps qui en découlent, il y a les clairs/obscurs de la météo émotionnelle, il y a les renversements sauvages…Autant de nuances et de physicalités qui nourrissent cette écriture chorégraphique spécifique au cirque, à l’acrobatie. Automne est un cirque intime qui révèle par l’absence ce qui n’a existé qu’à travers un corps. Une métamorphose des corps et des vécus qui rend accessible au public un sujet tabou par la poésie des corps acrobatiques.
« Ce projet rassemble mes expériences d’artiste de cirque, de pédagogue et chorégraphe. Mon écriture circassienne repose sur une acrobatie contemporaine, riche d’une transversalité bien plus nuancée que la binarité acrobatie et danse. Automne commence avec le désir de poétiser un vécu intime, mon expérience de l’I.V.G et de le mettre en perspective avec cette vision singulière de l’acrobatie. Avec Automne, je réponds à la nécessité d’écrire avec mon corps d’acrobate, depuis mon corps de femme. Je fais dialoguer les saisons et cohabiter les temporalités. Je m’appuie sur les vertiges, les fulgurances et les suspensions de l’acrobatie. Je conjugue ma voix au pluriel et décline mon corps en chœur dans une configuration en deux temps où le portrait solo devient pièce chorale ». Julie Tavert

 

Pionnière en tant que femme acrobate, Julie Tavert contribue au développement de l’acrodanse et au défrichage d’une corporalité́ à fleur de peau qui déplace les critères de la performance acrobatique depuis plus de dix ans. Elle développe une expérience d’autrice-interprète auprès de nombreux metteur.se.s en scène et chorégraphes et co-crée deux solos : Je suis nombreuse (2015) avec la metteuse en scène Charlotte Lagrange et Souffle (2016) avec la chorégraphe circassienne Florence Caillon. En 2017, elle cofonde la collective Femmes de Crobatie.

En 2021, Julie Tavert crée La NeKuia, compagnie de cirque basée à Lyon née de son désir de porter sa voix d’artiste, de mettre en avant la création circassienne et de visibiliser la création féminine. La démarche de la compagnie vise à poursuivre la réflexion menée par Julie, autour de la manière de pratiquer, de composer et de transmettre l’acrodanse. Elle recherche l’exploration d’un langage acrobatique affranchit du dominant spectaculaire et de la prouesse du risque, pour ouvrir la brèche à l’hybridité́ et la poésie du corps. A partir de sujets intimes, politiques, féministes, elle s’appuie sur cette acrobatie transversale pour prendre part aux renouvellements des écritures circassiennes et invite le public à regarder en nouveauté́, en singularité́, en conscience. Entrer en émotion.

 

lun. 19 Fév > ven. 01 Mar 2024
  • Résidence
  • Sortie de résidence
  • cirque
Thaumazein
Cie H.M.G.

Thaumazein est composé de deux parties qui se répondent et créent du lien entre un espace extérieur et un espace intérieur pour des spectateurs convoqués et/ou non convoqués.

Ce projet s’appuie d’abord sur une interprétation ou une relecture du mythe platonicien d’Androgyne. Ce mythe propose une interprétation de la naissance du phénomène amoureux, et de la recherche de l’osmose avec sa moitié. Le nouvel agrès de la compagnie, sorte de toupie géante, se révèle un formidable terrain de jeu.

Le travail chorégraphique sur un plan incliné en rotation permet de jouer de chutes sans fin ou d’ascensions impossibles, comme d’inventer un vocabulaire où la douceur des déplacements et des états de corps est sans équivalent.

Le travail de la compagnie HMG se situe à la croisée du cirque chorégraphique, du théâtre gestuel et de la musique électroacoustique.
Jonathan Guichard est artiste de cirque et compositeur.
Après avoir grandi au Lido de Toulouse, il intègre en 1997 l’école préparatoire de Châtellerault puis l’ENACR en 1998 avant d’intégrer le CNAC dont il sort diplômé́ en 2004.
Il est ensuite interprète chez Denis Plassard (ZOOO, création 2004), fil-de-fériste chez Romanès (numéro de fil Bonsoir 2006), auteur/interprète du spectacle Ieto en 2008 et lauréat Jeune Talent Cirque avec ce spectacle en 2008.
En 2010, il met son parcours d’artiste de cirque entre parenthèses pendant 2 ans pour se consacrer à la musique et suivre le cycle long de Music’Halles.
Pour renouer avec le cirque, il choisit de devenir interprète pour la Cie MPTA (Du goudron et des plumes), la Cie 111 (Plan B), puis de la Cie Yoann Bourgeois (Cavale, et Fugue/Trampoline – Variation n°4).
En 2015 mûrit l’idée d’une pièce autour d’une singulière structure de l et d’interactions sonores.
Le projet s’appelle 3D en production déléguée avec Circa. En parallèle, il enseigne ponctuellement l’acrobatie et le fil de fer au Lido depuis 2006.

 

lun. 08 Avr > ven. 12 Avr 2024
  • Rencontre
  • Résidence
  • Théâtre
L’hôtel du Monde
La Langue Écarlate

Deux ans de confinements, de repli sur soi et puis l’explosion d’une vie à distance que nous n’avons pas vu venir, persuadés qu’il y aurait un monde d’après. En parallèle, la chute vertigineuse de la biodiversité, la sensation de la perte irrémédiable d’un monde, mais surtout, un terrible sentiment d’impuissance.

Quel rôle peut jouer le théâtre dans cette situation ?

Aujourd’hui, plus que jamais, il est en mesure de brandir ce qui nous manque : un imaginaire de combat pour nous projeter dans un futur différent où nous pourrions renouer avec les « autres qu’humains » comme les nomme l’anthropologue Philippe Descola.
L’hôtel du Monde est une pièce pour nous engager à faire place à un autre monde. Un récit initiatique à l’usage des jeunes générations. Un voyage vers une forme d’enfance, une joie simple, liée au plaisir d’être ensemble.

Le théâtre n’empêchera pas le réchauffement climatique mais il peut contribuer à former une communauté de destins, à inventer de nouveaux récits pour contribuer à ce que se dessine un monde plus joyeux.

 

Les rencontres de L’hôtel du Monde :

Circa et la compagnie La Langue Écarlate ont souhaité inviter des chercheurs.euses,auteurs.trices, citoyens.ennes dont les expériences ou les travaux visent à repenser les rapports entre l’être humain et son environnement, entre « nature » et « culture ».

MAR 9 AVR / 19h : Corinne Morel-Darleux
Militante éco socialiste, autrice de « Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce » et de « Là où le feu et l’ours » aux éditions Libertalia, chroniqueuse régulière depuis 2014 pour « Reporterre », Corinne Morel Darleux a été l’une de co-fondatrices du Parti de Gauche, dont elle a été Secrétaire nationale avant d’en quitter la direction en 2018. Elle a également été Conseillère régionale d’Auvergne Rhône Alpes jusqu’en juin 2021.

 

 

lun. 22 Avr > mar. 30 Avr 2024
  • Résidence
  • Sortie de résidence
  • cirque
Croquette, Corps, Cornichon
Cie La Barque Acide

Croquettes, Corps, Cornichon mélange les équilibres sur les mains, l’acrobatie et le mouvement dansé, dans une esthétique rétro kitch des années 80/90. Dans cette pièce, les artistes explorent la transformation des corps à partir de l’imaginaire du monstre et de ses représentations. C’est à travers une recherche du corps hybride chorégraphique qu’ils travaillent sur la notion de « corps anormal » (d’un point de vue sociétal) en lien avec l’univers et l’identité queer et en lien avec l’envie d’explorer et de déconstruire les formes sociales liées au genre. Est abordée aussi la question du bon et du mauvais goût ainsi que les représentations de la beauté, qui est intimement lié aux classes sociales

La Barque Acide est un collectif de cirque créé à Toulouse en 2018 par 9 jeunes artistes sortie de l’école supérieure des arts de cirque de Toulouse (Esacto’Lido). Le premier spectacle de la cie, The End is Nigh!, a été accompagné par CircusNext+ et accueilli au Festival Circa en 2021.

Camille et Steph Bontout-Mouat membres du collectif La Barque Acide se sont rencontrées en 2020 à Toulouse, où elles vivent. Elles sont toutes les deux équilibristes. Leurs fortes affinités humaines et artistiques les poussent à vouloir créer ensemble Croquettes, Corps, Cornichon.

Camille Bontout-Mouat est née en 1996 à Valence. Elle grandit en Nouvelle- Calédonie et c’est là-bas qu’elle découvre le cirque à l’âge de 10 ans. L’école de cirque de Nouvelle-Calédonie lui donne l’opportunité de se produire sur l’île, au Vanuatu et en Australie. En 2015, elle s’installe en France pour se former professionnellement. D’abord au Centre des Arts du Cirque de Balthazar à Montpellier, à l’Ecole Nationale des Arts du Cirque de Rosny- Sous-Bois et enfin à L’Académie Fratellini à Paris, d’où elle sort diplômée en 2020. Pendant sa formation, Camille se spécialise en équilibre sur les mains. Petit à petit, elle développe un vocabulaire personnel hybride mêlant acrobatie, mouvement, équilibre. En 2021, elle cofonde Le fond du panier, avec Claire Aimard et Julia Tesson, un trio de cirque-théâtre. Le fond du panier utilise les techniques de cirque comme la roue Cyr, les équilibres et l’acrobatie ainsi que le théâtre et le texte pour aborder de manière comique le sujet des conflits et secrets familiaux. Camille est également artiste interprète pour la compagnie toulousaine de danse contemporaine Filao, dans leur spectacle Égalité, une pièce jeune public et familiale de danse/cirque explorant l’ascension sociale, le pouvoir, l’égalité dans notre société, le genre.

 

lun. 22 Avr > mar. 30 Avr 2024
  • Résidence
Camera Obscura
Cie Nokill

Camera Obscura est un spectacle de rue qui plonge le spectateur dans un dispositif cinématographique ancestral, sans pellicule, ni vidéo, ni électricité, et qui n’utilise comme énergie que celle du soleil et des comédiens. Le public s’installe dans un lieu fermé, une chambre noire, et assiste à la projection d’un film dont les images sont des captations du monde extérieur qui transitent par un dispositif optique fait d’objectifs, de prismes et de miroirs.

Dans la chambre noire, les voix, les sons et la musique sont produits et interprétés en direct sur un ensemble d’instruments acoustiques et mécaniques : gramophones, automates sonores, cymbalum et accessoires de bruitages. Ces ondes sont traitées par des dispositifs acoustiques, membranes, tuyaux, pavillons, qui donnent l’illusion d’une bande préenregistrée diffusée à travers des haut-parleurs.

Immergé dans cette proposition, le spectateur vit une expérience sensorielle unique composée de sons bruts et d’images hyper définies qui lui suggèrent de réinterpréter le monde qui l’entoure. La transformation du réel, de ce qui se passe à l’extérieur de la chambre noire est renforcée par le choix du cadre et l’interprétation, la mise en fiction qui en est faite par les comédiens.

Camera Obscura est le cinquième spectacle de la cie Nokill portée par Bernard et Léon Lenclos. La compagnie convoque régulièrement sur scène des dispositifs techniques qui servent de supports pour raconter des histoires, des robots dans Turing Test, des machines pré-cinématographiques dans L’Envol, des hologrammes dans Elektra. Camera Obscura s’inscrit dans la continuité de cette démarche.

 

dim. 05 Mai > mer. 15 Mai 2024
  • Résidence
  • cirque
Vivants
Marica Marinoni et Jef Everaert

Ce spectacle s’inscrit dans une philosophie contemporaine : la philosophie du vivant. Celle-ci considère qu’en tant qu’humains, nous nous sommes trop éloignés de tout ce qui est vivant sur notre planète, que les animaux, les végétaux, sont devenus un décor plutôt que des acteurs dans nos vies. Ceux-ci se sont fait rabaisser au titre trop générique de nature, et ne serviraient qu’à alimenter notre civilisation. Cet éloignement, cette crise de la sensibilité face au vivant, est à la base de la crise écologique et de la biodiversité qui est la nôtre.
Dans cette pièce, Jef Everaert & Marica Marinoni souhaiteraient mettre en avant tout ce qui est vivant dans nos vies et que nous avons perdu de vue.

Vivant est un spectacle de cirque conçu pour deux artistes, deux cerceaux en fer, et un arbre.

« Ce projet est pour nous un questionnement sur la manière dont l’agrès, le corps, la scénographie, le son, le costume, et la lumière s’entraident pour créer un seul écosystème scénique. En utilisant ces outils, le spectacle jouera sur les contrastes entre ce qui est vivant et ce qui ne l’est plus. Avec nos corps particuliers et nos personnalités différentes, le thème de la relation entre masculin et féminin sera visible, mais il ne sera pas abordé au tant que sujet de société ou de politique. Nous aimerions travailler sur la normalisation de ce sujet, en rendant évident l’égalité entre nous, au niveau physique et personnelle, du point de vue de l’acceptation de soi et de l’autre comme un bien commun. Avec sensibilité, délicatesse, mais aussi brutalité, nous abordons la relation entre l’animalité et l’humanité, la culture et la nature, la masculinité et la féminité… La vie et la mort. »

 

Nos salles et chapiteaux

Pour accueillir compagnies et artistes en résidence de création ou en diffusion, Circa dispose de plusieurs espaces de travail :

  • Le Dôme, au CIRC (principalement dédié à l’accueil de spectacles en diffusion)
  • La Salle Bernard Turin, au CIRC (principalement dédiée à l’accueil en résidence)
  • Plusieurs chapiteaux (résidence ou diffusion)
  • Le Centre Cuzin
  • Le Théâtre municipal

Pour plus de détails, pour consulter les fiches techniques, et en savoir plus concernant l’accueil des artistes, rendez-vous sur notre Espace pros.

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Compagnonnage avec la cie Basinga

Créée en 2014 par Tatiana-Mosio Bongonga, Jan Naets et Emilie Pécunia, et implantée dans le Gard, Basinga est une compagnie rassemblée autour de l’art du funambule et vise à faire de cet art funambule une discipline plus collective que solitaire. A son actif, plusieurs spectacles autour du funambulisme, à petite ou grande hauteur, toujours sur les questions de proximité avec le public, les participants, les accueillants…

Partage et rencontre sont au cœur des actions de création et de diffusion de Basinga et ses spectacles sont souvent accompagnés d’ateliers afin d’étendre la présence de la compagnie sur le territoire et de renforcer sa dimension participative.

Circa et Basinga : un lien de longue date

En octobre 2017, lors du Festival Circa, la funambule Tatiana-Mosio Bongonga a réalisé à Auch une traversée d’exception sur un fil à grande hauteur. Une vingtaine de bénévoles ont maintenu et stabilisé le fil de la funambule lors de son ascension. Un moment extraordinaire, qui a rassemblé plus de 8000 personnes.

En décembre 2017, Basinga travaille aussi à la création de Traversée, performance funambule participative et scénographiée et revient dans ce cadre à Auch pour une semaine de résidence artistique au Lycée Le Garros, impliquant au cours de plusieurs ateliers les élèves de différentes sections. Une traversée à grande hauteur a été réalisée par Tatiana dans l’enceinte du lycée avec la participation des élèves.

En juin 2021, la compagnie est invitée à se produire dans le cadre à la fois des Échappées d’été de Circa et de la manifestation Vineart en Gascogne ; elle joue son spectacle Soka Tira au Château de Mons à Caussens.

Un compagnonnage sur 2021, 2022 et 2023

Circa a proposé à Basinga de faire chemin commun durant 3 années : 2021, 2022 et 2023. Il s’agit de soutenir le projet artistique de la compagnie mais aussi de mettre en œuvre des projets et des actions pour créer véritablement une rencontre entre la compagnie et le territoire gersois en allant à la rencontre de tous les publics.

Ce compagnonnage a notamment pris forme avec une résidence artistique de quARTier* dans le Grand Garros à Auch, entre octobre 2021 et octobre 2022, nommée « Ce qui nous relie » et consacrée à la création de la performance funambule et participative Traversée.

Traversée est un projet de territoire pensé pour être proposé dans un quartier urbain durant 16 jours. Il intègre une forte dimension participative et met en valeur les habitants devenus créateurs de costumes, musiciens, funambules, comédiens, cavalettistes, et sans qui la représentation ne peut avoir lieu. A chaque implantation, il s’écrit en tant qu’aventure collective pour révéler des lieux du quotidien et donner à voir les vies sublimées qui animent un quartier. L’aboutissement est un grand spectacle final, une performance funambule dans l’espace public, à grande hauteur, rassemblant les personnes rencontrées durant toute la présence de l’équipe artistique au cours d’ateliers divers (fil, musique, photo, costumes, GRIMP, expression en mouvement…) qui permettent d’impliquer de nombreux.ses habitant.es du quartier.

La version auscitaine de Traversée a été proposée dans le cadre du 35e Festival CIRCA en octobre 2022. Avec plus d’une centaine de participants et 4000 spectateurs, il a fait vivre à tous.tes une expérience unique autour du funambulisme.

Les petits funambules

Lors de 10 autres implantations de Traversée dans diverses villes de France, Basinga a rencontré une centaine d’enfants qui ont appris le funambulisme avec la compagnie mais qui n’ont plus pu le pratiquer une fois cette dernière repartie.

Dans le cadre de son compagnonnage avec Circa et en lien avec les Rencontres Nationales de la FFEC, Basinga emmènera au Festival CIRCA 2023 certain.es des jeunes rencontré.es pour leur faire découvrir le monde du cirque contemporain, leur permettre de présenter un travail en scène en public, rencontrer d’autres jeunes pratiquants des écoles de cirque et continuer ainsi de défendre l’accessibilité de l’art à tout un chacun.

* Résidence de quARTier réalisée avec le soutien de : La DRAC Occitanie, la Préfecture du Gers, l’Agglomération du Grand Auch Cœur de Gascogne, la Mairie d’Auch, la DDCSPP dans le cadre du Contrat de Ville.

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