mar. 16 Juil 2024
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Rever-se
Cirque Électrique

Au départ, une dizaine de diapositives trouvées en 2003 sur un terrain vague parisien. Les clichés montrent un étrange numéro de cirque réalisé sur une structure métallique. Origine inconnue, date, lieu, artistes non identifiés.
2023. Une image persistante, un besoin vital de créer, poursuivre un rêve, de se renouveler, risquer, toujours risquer. De cette image figée, une envie de mise en mouvements, de mise en songes, fantasmes de cirque.

L’équipe du Cirque Électrique et ses collaborateur ·rice·s repensent la structure métallique visible sur les diapositives pour en faire une création originale.
Tel un tableau de Piet Mondrian, un carré évidé aux multiples divisions devient le cœur du dispositif artistique. Ils·elles lui donnent pour nom l’Agrès Mondrian.

Des mouvements d’ascension, abaissement, pivotement, rotation… donnent vie à cette structure qui devient sculpture.

Le Cirque Électrique revendique une expression artistique hybride, d’influences multiples (littéraires, cinématographiques, plastiques, musicales) convoquant la contre-culture, mais également l’actualité sociétale à travers ses dimensions culturelle, politique, sociale ou technologique. Il partage un regard décalé sur le monde et la société.

ven. 18 Oct > dim. 20 Oct 2024
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La Bête Noire & Petite Reine
Compagnie L'Oublié(e) - Raphaëlle Boitel

La Bête Noire

Raphaëlle Boitel a mis en scène et chorégraphié ce solo dans lequel elle a souhaité évoquer les souffrances que nous nous infligeons, celles que l’on nous inflige, les pressions que nous subissons, les sacrifices que l’on accepte.

Elle a pensé ce projet comme l’exploration d’une femme, à qui on demande de n’être plus qu’un corps, un corps déshumanisé, un corps animal, en référence à son passé de contorsionniste.

Cette femme face à nous est dans un corps en lutte, et qui se transforme. Elle évolue sur un agrès en forme d’escalier qui rappelle une colonne vertébrale. Elle cherche en elle la force pour supporter la douleur. Elle est comme un fil, qui se tord, prêt à rompre, un fil qui serait manipulé par un homme dans la pénombre.

 

Petite Reine

« Dans la continuité de La Bête Noire, j’ai créé un second volet de portraits de femmes de cirque. Cette pièce mêle performance acrobatique sur vélo et texte sur un ton décalé et loufoque. Ce portrait met en scène Fleuriane Cornet, diplômée du CNAC en 2020, avec qui je souhaite continuer le travail de transmission/insertion commencé lors de la création du Cycle de l’Absurde en mettant en scène les élèves de la 32ème promotion. Elle incarne un personnage «Sisyphien» aux personnalités multiples qui semble perpétuellement tourner en rond à la recherche d’elle-même. ».

Petite Reine, c’est donc le récit d’Edith, une femme de son temps, lumineuse et résolument optimiste, qui nous raconte innocemment, entre les lignes, sa propre chute. C’est une satire clownesque et grinçante, en vélo acrobatique sur l’emprise amoureuse et sa façon sournoise d’alterner injonctions contradictoires et attentes impossibles à satisfaire.

Ces deux projets s’inscrivent dans le cadre d’une transmission : pour interpréter ses deux créations, Raphaëlle Boitel a en effet fait appel à deux jeunes artistes diplômées du Centre National des Arts du Cirque en 2020 (32e promotion) dont elle a mis en scène le spectacle de fin d’études Le Cycle de l’absurde.

Avant de fonder sa propre compagnie en 2012, Raphaëlle Boitel a travaillé durant 12 ans avec James Thierrée. Elle a également été durant cette période interprète au théâtre, au cinéma et pour des films télévisés. Elle a depuis créé et chorégraphié ses propres spectacles (Consolation ou interdiction de passer par-dessus bord, L’Oubliée, 5ès Hurlants, La Chute des Anges, Un contre Un, Ombres portées) mais également des opéras. Elle a également créé Horizon, ballet acrobatique sur bâtiments patrimoniaux ou lieux atypiques.

 

 

ven. 18 Oct > mer. 23 Oct 2024
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Le Bruit
Cirque des Petites Natures

Le Bruit est un doux mélange de rituels et d’histoires à (se) raconter, des histoires cachées que personne ne sait plus entendre.
L’action se déroule sous un chapiteau, dans un cirque à mi-chemin entre hier et demain. Les quinze artistes, circasien.nes et musicien.nes donnent à voir des corps pluriels rappelant l’imagerie de Fellini ou de Pedro Almodovar, dans une sorte de bestiaire carnavalesque : un homme-oiseau obnubilé par son envol, une prêtresse en extase poétique, l’histoire d’un amour capillotracté, un hybride mi-homme mi-cheval, une bricoleuse virtuose de l’établi, un patron qui perd le contrôle, une machino-instrumentaliste aux allures féline… À la frontière du sauvage, tous explorent les confins de leur humanité et la porosité des espèces.

Le Bruit, c’est de la capillotraction, du funambulisme, du fil de fer, du trapèze Washington, des équilibres, des cascades, du clown… pour le côté cirque. Et de la clarinette, de la guitare, de la basse, de la batterie, du saxophone, de la scie musicale, des claviers… pour le côté musical.

Sonore, généreux, tendre et intempestif, Le Bruit est une ode au courage, une célébration pour aimer être ensemble, peu importe qui l’on est. Vos oreilles n’en croiront pas leurs yeux !

« Nous avons décidé dans ce spectacle de ne pas céder au besoin de nouveauté et d’excitation qu’exige le monde dans lequel nous vivons. Ce monde de l’image et de l’information permanente vient effacer notre lien au passé. Notre spectacle est un rituel pour s’entraîner à suivre le cap de nos désirs, c’est une ode au courage et au dépassement de soi ».

 

 

Le Cirque des Petites Natures est un collectif de compagnies. Une « ruche » de circassien·nes, technicien·nes et musicien·nes réuni·es autour d’envies communes, enfin, surtout une : produire et diffuser du spectacle vivant !

Pour atteindre ce bel objectif, divers outils sont mis en commun : du matériel technique, des expériences, de la force vive, des réseaux, des ressources administratives et des idées !
Dix compagnies / spectacles indépendants les uns des autres évoluent en espace public, sous chapiteau, sous yourte ou en salle.
Toutes et tous souhaitent défendre un cirque pluriel, à géométrie variable et cultiver un rapport proche et vivant avec le public.

 

 

ven. 18 Oct > dim. 20 Oct 2024
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Révolte ou Tentatives de l’échec
Les filles du renard pâle

Fildefériste et funambule, Johanne Humblet insuffle à ses spectacles un esprit malicieusement punk rock, prônant le dépassement de soi et un engagement physique assez jusqu’au-boutiste.

Après Résiste (accueilli au Festival Circa en 2019) et Respire, ce troisième volet porte en lui l’urgence de vivre, d’agir et de se soulever face à l’absurdité du monde.

Servi par une dramaturgie foisonnante et une mise en scène spectaculaire, Révolte nous plonge dans les combats de cinq femmes circassiennes et musiciennes. Chacune va, avec son énergie et sa personnalité, tracer, ensemble, le chemin de la révolte. Tout tenter. Quitte à échouer, mais recommencer inlassablement.

Elles s’allient de toutes leurs forces et s’élancent pour en découdre avec tous les nœuds qui leur enserrent la gorge.
Autour de la femme prise dans une roue giratoire comme dans un cercle infernal, Johanne Humblet et ses compagnes s’obstinent, prennent tous les risques. Sur le fil ou projetées sur un filet, stimulées par la musique live, elles affrontent l’adversité dans un ballet sauvage et sensuel.

Un spectacle engagé, à corps perdus, au ton décalé et qui ne cesse de surprendre. Un cri nécessaire et galvanisant !

 

La compagnie Les filles du renard pâle est née en 2016, à Châlons-en-Champagne.
Ses projets artistiques sont portés par Johanne Humblet, directrice artistique de la compagnie, qui réalise différentes formes de performances funambules. Toutes les rencontres et expériences diverses sur le fil ont donné envie à Johanne Humblet d’aller plus loin dans ses recherches. Son travail et sa démarche artistique, au sein de la compagnie, sont dans le dépassement de soi, la recherche des limites et le fait de les repousser, le tout dans une volonté tenace de partage artistique, de rencontres et d’échanges.
Tous les projets de la compagnie sont accompagnés par de la musique en live.

Johanne Humblet
Elle fait ses débuts à l’Ecole de Cirque de Bruxelles, passe par l’Espace Catastrophe, puis, en 2003, quitte sa Belgique natale pour Paris. Elle y intègre la formation professionnelle de l’Académie Fratellini et y obtient son Diplôme du Métier des Arts du Cirque.
Attirée par la grande hauteur, Johanne teste, joue et explore toutes les possibilités qu’offre cet étroit partenaire : sur scène avec, entre autres Sodade du Cirque Rouages, Soritat de la Cie Timshel, La Quincaillerie Lamoureux de la Cie Max et Maurice, Les Cabanons du Buren Cirque, London 2012 avec la Cie Les Colporteurs, Komplex Kapharnaüm, Cirque Bijou (UK)… Sur écran avec, entre autres, le court-métrage Les acrobatiques – Le fil de Catherine Cabrol, et le film L’affaire Farewell de Christian Carion.

Aujourd’hui implantée en France, et riche de son expérience, Johanne décide de créer en 2016 la compagnie Les filles du renard pâle pour avoir la liberté de créer ses propres projets.
En 2021, elle devient artiste associée pour trois années à Bonlieu Scène Nationale d’Annecy et au PALC Pôle National Cirque du Grand Est.

 

 

sam. 19 Oct > mar. 22 Oct 2024
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Des nuits pour voir le jOur
Compagnie Allégorie

Des nuits pour voir le jOur est un « auto-corps-trait », dans lequel Katell Le Brenn nous partage son vécu d’artiste de cirque, équilibriste et contorsionniste.

À l’origine de ce projet, il y a les nombreuses blessures qui ont jalonné son parcours. La création de ce spectacle nait de l’envie de partager ce qu’elles lui ont appris et la manière dont elles l’ont finalement construite.
À travers un récit intime et sincère, à la fois touchant et réjouissant, Katell nous livre son parcours, les grandes étapes de sa vie de circassienne et explore l’intensité d’une pratique physique de haut niveau : les accidents, l’empêchement, le renoncement… mais aussi l’ouverture des possibles, l’acceptation, l’évolution du corps et ses chemins. Jusqu’où va l’artiste dans l’épreuve du corps ?

En mots et en gestes, la circassienne nous emporte dans son histoire de femme acrobate et nous met en mouvement. Sur des variations de beatboxing ou de Schubert, situations et émotions multiples font résonner en chacun·e de nous l’universalité du corps, dans un reflet saisissant.

Ce spectacle est une incursion dans notre intériorité, une grande respiration partagée qui sublime le quotidien malgré les entraves. Il est une ode à la vie à travers les âges, alors que tout tombe à la renverse et que les injonctions se télescopent. La tête à l’envers pour voir le monde à l’endroit.

Il s’agit de la troisième création co-écrite par Katell Le Brenn et David Coll Povedano. Ce dernier signe une mise en scène audacieuse, inventive et surprenante qui accompagne avec justesse cette lecture d’un parcours courageux et sinueux.

 

[Elle] n’y va pas par quatre chemins : elle montre ce que l’on cache et dit ce que l’on tait ; elle crie, plutôt que chuchote, partage ses secrets.

[Ce] projet est lauréat Processus Cirque 2022 de la SACD et de la Fondation Ecart Pomaret. Des prix qui viennent récompenser la qualité d’une écriture et sa portée humaniste. Profonde, la réflexion porte aussi sur les enjeux artistiques : jusqu’où aller pour ne pas décevoir ? Que signifie réussir ? Plaire au public est-il la condition nécessaire et suffisante ? Comment dépasser ses limites ?

Léna Martinelli – Les Trois Coups – 26 juin 2023

 

Fondée en 2006 à Saint Nazaire, et basée aujourd’hui à Nantes, la Compagnie Allégorie est une compagnie de cirque contemporain qui accueille les projets des artistes de cirque Katell Le Brenn et David Coll Povedano qui, après avoir été auteurices et/ou interprètes pour d’autres compagnies, portent aujourd’hui et depuis 2018, leurs propres créations en tant que co-auteurices.

« Nos créations se situent à l’endroit du cirque sensible, du cirque intime, avec un attachement au côté populaire du cirque, accessible à tous, avec une réelle envie de partage. Nous souhaitons écrire pour le cirque. Notre démarche artistique commence par l’envie, le désir de parler d’un sujet qui nous touche intimement, que ce sujet nous concerne directement ou non.
Ensuite, notre travail d’écriture se décline en trois axes : la réflexion scénographique, l’écriture ou la lecture de textes et enfin, puisque l’essence de notre écriture reste physique, la confrontation des corps aux différents dispositifs scéniques et aux textes pour créer une corporalité singulière et porteuse de sens. Cette confrontation ouvre des possibles en créant des situations que l’on n’aurait pu penser : nous recherchons ces surgissements-là. Notre cirque est à un endroit très quotidien et naturel où l’on oublie la performance, pourtant au cœur de notre écriture dans laquelle nous espérons une sincérité sur scène. »

 

 

sam. 19 Oct > dim. 20 Oct 2024
  • Festival
  • cirque
Il était 11 fois
Ésacto’Lido (Projet de fin de cursus DSNP artiste de cirque, promo 2021/2024)

Pas à pas, onze au total, nous vous plongerons dans un cosmos panaché. Des bouts d’histoire entre réalité et fiction et une touche de « on ne sait pas trop ». De bouffonnade, pensée métaphysique, révolte sensible et larmes saugrenues, ce voyage insolite vous mènera plus loin que le quotidien. Venez comme voulez, tout en sachant que vous ne repartirez pas pareil. Le train de la positivité est prêt à fuser !

Ces créations courtes qui finalisent leur parcours de formation et qui sont l’aboutissement de 6 mois de recherche artistique, intègrent à la fois des spécialités de cirque (jonglage, trapèze Washington, équilibre, trapèze, roue Cyr, mât chinois, corde lisse), mais aussi de la danse et du théâtre. Vous y retrouverez des univers où se mêlent joie, questionnements, folie, humour et sincérité.

 

sam. 19 Oct > dim. 20 Oct 2024
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How a spiral works
Art for rainy days

How a spiral works est la rencontre de deux mondes : le ciel et la terre.
Une artiste est dans les airs, sur sa corde. L’autre danse, au sol. Elles cherchent à faire en sorte que leurs mondes se rencontrent. Chacune souhaite trouver le point de convergence, mais comment y parvenir lorsqu’on habite des espaces différents ?
Dans une relation entre chutes et envols, elles tentent de venir à bout des obstacles qui les retiennent, les empêchent. Elles sont deux mais ne doivent faire qu’une.

 

Art For Rainy Days est composé d’une artiste de cirque, d’une danseuse et d’un dramaturge.

Jason Dupree est directeur artistique et chorégraphe. Il est diplômé du National Centre For Circus Arts de Londres et de l’Université de arts de Stockholm. Il est directeur artistique de la compagnie Living Room Circus et cofondateur du Working Boys Club, structure de création transdisciplinaire.

Izabele Kuzelyte est une artiste de cirque qui contribue au développement et à la promotion du cirque contemporain en Lituanie. Originaire de Vilnius, elle commence le cirque dès son plus jeune âge et est diplômée de la FLIC, école de cirque de Turin en Italie. Elle a également participé à des formations organisées par divers festivals et projets internationaux. Elle allie dans ses créations chorégraphies et techniques de cirque pour parvenir à la fluidité et la fragilité qui la caractérisent.

Alise Bokaldere est danseuse et chorégraphe. Diplômée en danse contemporaine (Académie de Culture de Lettonie) elle crée et danse à l’international depuis 2018 autour de projets mêlant danse, théâtre et cirque. Sa pratique du mouvement s’articule autour l’immobilité et cherche à magnifier l’instant banal.

Ensemble, ils combinent les perceptions, et s’inspirent des points de vue artistiques des uns et des autres pour créer.

 

 

sam. 19 Oct > lun. 21 Oct 2024
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Radio Maniok
Cirquons Flex

Les frontières sont plus tangibles quand on vit sur une île. C’est le constat des Réunionnais Cirquons Flex, qui s’interrogent sur la notion de société et de repli.
En 2014, la compagnie rencontre Monsieur Nativel, vieil homme vivant dans un petit village de l’île.
Ce dernier leur raconte comment, durant la Seconde Guerre Mondiale, La Réunion a été coupée du monde. Pendant cinq années, aucun bateau n’est venu ravitailler l’île, laissant la population subvenir elle-même à ses besoins. Le nom donné à cette période, « Les Années Terribles », est révélateur de la manière dont les Réunionnais.e.s de l’époque l’ont vécue.
Et si demain, nous étions coupés du monde…. Serions-nous prêts ?

À travers la parole, le cirque, le mouvement dansé et la musique, Radio Maniok est une grande forme circassienne qui s’inspire de ces « Années Terribles » et questionne l’autosuffisance heureuse. Le spectacle a été créé autour d’un collectif d’artistes réunionais·es pratiquant les portés acrobatiques, le hamac ballant, le trapèze fixe, la corde lisse, la jonglerie, la magie…
Ce sont leurs corps que les artistes mettent au service de ce récit bouleversant. Des corps libres comme le mouvement, fragiles comme les ressources.
Radio Maniok promet d’être une expérience inoubliable, mêlant acrobaties de haut niveau, mouvement dansé, musique et narration poignante.

 

“Les magasins qui se vident, plus de pain, plus d’huile, plus de papier, plus de farine de blé , plus que de la farine de manioc et puis même plus de manioc, plus de chaussures, plus de tissu, plus d’essence pour les moteurs, évidemment plus de pièces manufacturées, plus de machines-outils, tout qui tombe en panne, plus de pièces de rechange pour réparer, il nous a raconté tout ça, les choses très dures, les choses très belles aussi, mais plus de choses dures que de choses belles. (…)
Et de l’autre côté, dans les choses belles qu’il nous racontait, il y avait la solidarité des gens, les inventions rigolotes, comme faire de l’essence pour les voitures avec de la canne à sucre… On sentait qu’il voulait vraiment nous faire comprendre ce que ce blocus lui avait fait comprendre à lui, que ces crises-là ne révèlent pas que les lâchetés ou l’égoïsme des gens mais aussi leur courage, leur générosité, leur bonté. (…) »

Extrait du spectacle de Radio Maniok

 

L’histoire contée par le vieil homme a amené la compagnie à réfléchir à la capacité d’autonomie humaine. Elle résonne avec les réflexions actuelles sur l’écologie, la mondialisation et la définition du progrès.
Ces thématiques et cette notion de l’autonomie sont proches de la démarche globale de la compagnie Cirquons Flex pour qui le collectif circassien et l’utilisation du chapiteau prennent tout leur sens.

Le titre, Radio Maniok renvoie à deux éléments très importants à l’époque citée plus haut. La radio était alors le seul lien avec l’extérieur et le manioc était la culture que l’île a dû généraliser rapidement pour pallier la non-importation du blé et du riz, qui étaient les aliments de base de jusqu’au blocus.

 

Autour du spectacle : Exposition photo « Portraits » par Romain Phlippon.
Le photographe Romain Philippon a pris part à l’aventure en photographiant des habitant.e.s rencontré·es lors des résidences sous chapiteau. Son travail a mené à une exposition mêlant portraits et échanges autour de la question de l’autonomie.

Cirquons Flex est née en 2007 sur l’île de La Réunion, de la rencontre entre deux artistes : Virginie Le Flaouter (École Nationale de cirque de Montréal) et Vincent Maillot (artiste autodidacte).
Résolument contemporaine, la compagnie travaille à créer un cirque à l’image de La Réunion d’aujourd’hui : une île ayant intégré les pratiques ancestrales pour inspirer presque malgré elle ses mouvements actuels, urbains et ouverts sur le monde.
Véritable locomotive du développement du cirque à l’échelle de La Réunion, la compagnie sillonne l’île avec ses chapiteaux, crée des spectacles à rayonnement national et international. Elle accompagne de jeunes artistes et travaille à la création d’un lieu dédié à cet art qui a pour ambition de réunir création et transmission, artistes professionnels, amateurs et curieux.

 

 

AVEC LES ARTISTES

SOUTIEN à LA CREATION

Circa, en sa qualité de Pôle National Cirque consacre des moyens conséquents au soutien de la création du cirque contemporain dans toutes ses composantes. Le CIRC, Centre d’Innovation et de Recherche Circassien constitue un lieu idéal regroupant des espaces de travail, d’hébergement et de restauration.

Circa Pôle national cirque

Un établissement de référence

C’est en tant qu’établissement de référence que Circa s’engage à favoriser le développement des arts du cirque. Pour cela, ses missions de Pôle national cirque sont mises en œuvre à travers les différents axes de son projet : saison culturelle, soutien à la création, actions culturelles, Festival du cirque actuel… Une histoire singulière et différentes évolutions caractérisent Circa.

La Cant’auch

La Cant’auch, restaurant géré par une société coopérative d’intérêt collectif permettant l’insertion professionnelle.
Son projet, aux dimensions artistiques et sociales affirmées, contribue à faire du CIRC un lieu ouvert et vivant.

L’équipe du restaurant vous accueille tous les midis en semaine et les soirs de spectacle, en salle et en terrasse, dans un cadre agréable à l’architecture remarquable.

Partenaires

Circa Pôle National Cirque Auch Gers Occitanie est conventionné par :

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