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Les mercredis de Pirouette Circaouette
Les secrets de la photographie
Les mercredis de Pirouette Circaouette, ce sont des séries de rendez-vous proposés aux enfants et aux familles : ateliers, contes, jeux, scène ouvertes, goûters…
Vivez Circa en famille !
Mercredi 24 avril à 14h au CIRC :
Atelier sténopé suivi d’une rencontre avec la cie Nokill dans sa remorque « salle de cinéma itinérante ».
Pour les 7-14 ans.
Gratuit – sur inscription
Dans le cadre de la résidence de la compagnie Nokill avec son projet « Camera Obscura », Circa et le Centre photographique de Lectoure proposent un atelier sténopé :
Les participant·es sont invité·es à découvrir l’histoire de la photographie de manière technique et artistique à travers un atelier de photographie au sténopé. Le sténopé est le principe d’une camera obscura, l’ancêtre de l’appareil photo : lorsque la lumière pénètre par un petit trou dans un espace clos et sombre, elle forme, sur la face opposée au trou, une image inversée de ce qui se trouve dehors.
Expérimenter ce processus permet de comprendre de façon ludique le fonctionnement d’un appareil photographique. Les participat·es peuvent fabriquer leur propre appareil photo, faire leur prises de vues, développer en laboratoire argentique le négatif de leur photographie puis le positif.
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- Résidence
- Sortie de résidence
- cirque
Au départ, une dizaine de diapositives trouvées en 2003 sur un terrain vague parisien. Les clichés montrent un étrange numéro de cirque réalisé sur une structure métallique. Origine inconnue, date, lieu, artistes non identifiés.
2023. Une image persistante, un besoin vital de créer, poursuivre un rêve, de se renouveler, risquer, toujours risquer. De cette image figée, une envie de mise en mouvements, de mise en songes, fantasmes de cirque.
L’équipe du Cirque Électrique et ses collaborateur ·rice·s repensent la structure métallique visible sur les diapositives pour en faire une création originale.
Tel un tableau de Piet Mondrian, un carré évidé aux multiples divisions devient le cœur du dispositif artistique. Ils·elles lui donnent pour nom l’Agrès Mondrian.
Des mouvements d’ascension, abaissement, pivotement, rotation… donnent vie à cette structure qui devient sculpture.
Le Cirque Électrique revendique une expression artistique hybride, d’influences multiples (littéraires, cinématographiques, plastiques, musicales) convoquant la contre-culture, mais également l’actualité sociétale à travers ses dimensions culturelle, politique, sociale ou technologique. Il partage un regard décalé sur le monde et la société.
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La Bête Noire
Raphaëlle Boitel a mis en scène et chorégraphié ce solo dans lequel elle a souhaité évoquer les souffrances que nous nous infligeons, celles que l’on nous inflige, les pressions que nous subissons, les sacrifices que l’on accepte.
Elle a pensé ce projet comme l’exploration d’une femme, à qui on demande de n’être plus qu’un corps, un corps déshumanisé, un corps animal, en référence à son passé de contorsionniste.
Cette femme face à nous est dans un corps en lutte, et qui se transforme. Elle évolue sur un agrès en forme d’escalier qui rappelle une colonne vertébrale. Elle cherche en elle la force pour supporter la douleur. Elle est comme un fil, qui se tord, prêt à rompre, un fil qui serait manipulé par un homme dans la pénombre.
Petite Reine
« Dans la continuité de La Bête Noire, j’ai créé un second volet de portraits de femmes de cirque. Cette pièce mêle performance acrobatique sur vélo et texte sur un ton décalé et loufoque. Ce portrait met en scène Fleuriane Cornet, diplômée du CNAC en 2020, avec qui je souhaite continuer le travail de transmission/insertion commencé lors de la création du Cycle de l’Absurde en mettant en scène les élèves de la 32ème promotion. Elle incarne un personnage «Sisyphien» aux personnalités multiples qui semble perpétuellement tourner en rond à la recherche d’elle-même. ».
Petite Reine, c’est donc le récit d’Edith, une femme de son temps, lumineuse et résolument optimiste, qui nous raconte innocemment, entre les lignes, sa propre chute. C’est une satire clownesque et grinçante, en vélo acrobatique sur l’emprise amoureuse et sa façon sournoise d’alterner injonctions contradictoires et attentes impossibles à satisfaire.
Ces deux projets s’inscrivent dans le cadre d’une transmission : pour interpréter ses deux créations, Raphaëlle Boitel a en effet fait appel à deux jeunes artistes diplômées du Centre National des Arts du Cirque en 2020 (32e promotion) dont elle a mis en scène le spectacle de fin d’études Le Cycle de l’absurde.
Avant de fonder sa propre compagnie en 2012, Raphaëlle Boitel a travaillé durant 12 ans avec James Thierrée. Elle a également été durant cette période interprète au théâtre, au cinéma et pour des films télévisés. Elle a depuis créé et chorégraphié ses propres spectacles (Consolation ou interdiction de passer par-dessus bord, L’Oubliée, 5ès Hurlants, La Chute des Anges, Un contre Un, Ombres portées) mais également des opéras. Elle a également créé Horizon, ballet acrobatique sur bâtiments patrimoniaux ou lieux atypiques.
- Festival
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Le Bruit est un doux mélange de rituels et d’histoires à (se) raconter, des histoires cachées que personne ne sait plus entendre.
L’action se déroule sous un chapiteau, dans un cirque à mi-chemin entre hier et demain. Les quinze artistes, circasien.nes et musicien.nes donnent à voir des corps pluriels rappelant l’imagerie de Fellini ou de Pedro Almodovar, dans une sorte de bestiaire carnavalesque : un homme-oiseau obnubilé par son envol, une prêtresse en extase poétique, l’histoire d’un amour capillotracté, un hybride mi-homme mi-cheval, une bricoleuse virtuose de l’établi, un patron qui perd le contrôle, une machino-instrumentaliste aux allures féline… À la frontière du sauvage, tous explorent les confins de leur humanité et la porosité des espèces.
Le Bruit, c’est de la capillotraction, du funambulisme, du fil de fer, du trapèze Washington, des équilibres, des cascades, du clown… pour le côté cirque. Et de la clarinette, de la guitare, de la basse, de la batterie, du saxophone, de la scie musicale, des claviers… pour le côté musical.
Sonore, généreux, tendre et intempestif, Le Bruit est une ode au courage, une célébration pour aimer être ensemble, peu importe qui l’on est. Vos oreilles n’en croiront pas leurs yeux !
« Nous avons décidé dans ce spectacle de ne pas céder au besoin de nouveauté et d’excitation qu’exige le monde dans lequel nous vivons. Ce monde de l’image et de l’information permanente vient effacer notre lien au passé. Notre spectacle est un rituel pour s’entraîner à suivre le cap de nos désirs, c’est une ode au courage et au dépassement de soi ».
Le Cirque des Petites Natures est un collectif de compagnies. Une « ruche » de circassien·nes, technicien·nes et musicien·nes réuni·es autour d’envies communes, enfin, surtout une : produire et diffuser du spectacle vivant !
Pour atteindre ce bel objectif, divers outils sont mis en commun : du matériel technique, des expériences, de la force vive, des réseaux, des ressources administratives et des idées !
Dix compagnies / spectacles indépendants les uns des autres évoluent en espace public, sous chapiteau, sous yourte ou en salle.
Toutes et tous souhaitent défendre un cirque pluriel, à géométrie variable et cultiver un rapport proche et vivant avec le public.
- Festival
- cirque
Fildefériste et funambule, Johanne Humblet insuffle à ses spectacles un esprit malicieusement punk rock, prônant le dépassement de soi et un engagement physique assez jusqu’au-boutiste.
Après Résiste (accueilli au Festival Circa en 2019) et Respire, ce troisième volet porte en lui l’urgence de vivre, d’agir et de se soulever face à l’absurdité du monde.
Servi par une dramaturgie foisonnante et une mise en scène spectaculaire, Révolte nous plonge dans les combats de cinq femmes circassiennes et musiciennes. Chacune va, avec son énergie et sa personnalité, tracer, ensemble, le chemin de la révolte. Tout tenter. Quitte à échouer, mais recommencer inlassablement.
Elles s’allient de toutes leurs forces et s’élancent pour en découdre avec tous les nœuds qui leur enserrent la gorge.
Autour de la femme prise dans une roue giratoire comme dans un cercle infernal, Johanne Humblet et ses compagnes s’obstinent, prennent tous les risques. Sur le fil ou projetées sur un filet, stimulées par la musique live, elles affrontent l’adversité dans un ballet sauvage et sensuel.
Un spectacle engagé, à corps perdus, au ton décalé et qui ne cesse de surprendre. Un cri nécessaire et galvanisant !
La compagnie Les filles du renard pâle est née en 2016, à Châlons-en-Champagne.
Ses projets artistiques sont portés par Johanne Humblet, directrice artistique de la compagnie, qui réalise différentes formes de performances funambules. Toutes les rencontres et expériences diverses sur le fil ont donné envie à Johanne Humblet d’aller plus loin dans ses recherches. Son travail et sa démarche artistique, au sein de la compagnie, sont dans le dépassement de soi, la recherche des limites et le fait de les repousser, le tout dans une volonté tenace de partage artistique, de rencontres et d’échanges.
Tous les projets de la compagnie sont accompagnés par de la musique en live.
Johanne Humblet
Elle fait ses débuts à l’Ecole de Cirque de Bruxelles, passe par l’Espace Catastrophe, puis, en 2003, quitte sa Belgique natale pour Paris. Elle y intègre la formation professionnelle de l’Académie Fratellini et y obtient son Diplôme du Métier des Arts du Cirque.
Attirée par la grande hauteur, Johanne teste, joue et explore toutes les possibilités qu’offre cet étroit partenaire : sur scène avec, entre autres Sodade du Cirque Rouages, Soritat de la Cie Timshel, La Quincaillerie Lamoureux de la Cie Max et Maurice, Les Cabanons du Buren Cirque, London 2012 avec la Cie Les Colporteurs, Komplex Kapharnaüm, Cirque Bijou (UK)… Sur écran avec, entre autres, le court-métrage Les acrobatiques – Le fil de Catherine Cabrol, et le film L’affaire Farewell de Christian Carion.
Aujourd’hui implantée en France, et riche de son expérience, Johanne décide de créer en 2016 la compagnie Les filles du renard pâle pour avoir la liberté de créer ses propres projets.
En 2021, elle devient artiste associée pour trois années à Bonlieu Scène Nationale d’Annecy et au PALC Pôle National Cirque du Grand Est.