El Dorado est un bal chorégraphique où les corps deviennent objets de jonglage.
Nicanor de Elia et la Compagnie NDE poursuivent ici leur recherche à la croisée de la danse, du jonglage et de l’acrobatie. Dans cette nouvelle création, les objets traditionnels disparaissent, et c’est le corps qui devient à la fois outil, matière et terrain de jeu. Bras, jambes, poings et têtes se transforment en figures à manipuler, dans une partition physique intense et poétique.
Les six interprètes investissent la scène et explorent, à travers une gestuelle rigoureuse et libre, les notions de manipulation, de contrôle et de confiance. Le dialogue entre manipulateur et manipulé devient moteur de création, soulevant des questionnements sur le corps en tant qu’objet, sculpté par l’autre, porté, lancé, déplacé.
Dans ce langage scénique radicalement nouveau, la virtuosité physique se conjugue à une grande humanité. Les corps s’entrelacent, s’affrontent ou se soutiennent dans une danse jonglée empreinte de tension et de tendresse.
Evoluant dans un univers visuel pop et psychédélique, les artistes nous entraînent dans une traversée sensorielle et collective. Ils interrogent la notion de groupe, l’élan vital qui les relie et la puissance expressive d’un geste partagé.
Une expérience scénique vivifiante et généreuse, portée par une énergie contagieuse.
Cie Nicanor de Elia – NDE
Créée et portée par l’argentin Nicanor de Elia, la Cie NDE a vu le jour à Bruxelles en 2015 et s’est installée à Toulouse depuis. La recherche de la compagnie est axée sur l’expression du corps à travers la manipulation d’objets, la danse contemporaine, les arts plastiques et la vidéo. Ces diverses influences sont en dialogue constant et les bords s’effacent afin que le cirque, la danse et les arts plastiques cohabitent.
Jusqu’ici, Nicanor de Elia, à la base jongleur, avait influencé son jonglage par la danse. Dans El Dorado, il prend le contre-pied, et influence la danse par le jonglage.
Pour ce projet, l’équipe est composée de six artistes au plateau issus d’écoles supérieures de cirque, autodidactes, et avec un parcours dans la danse contemporaine. Ils ont tous une base fondamentale en acrobatie et chorégraphie permettant d’explorer différents univers corporels.