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Avec les artistes
Accueil en résidence, coproduction, soutien à la diffusion, ou autre forme d’accompagnement : en tant que Pôle National Cirque, Circa a pour mission d’accompagner la création en cirque contemporain.


Soutien à la création

Le CIRC (Centre d’Innovation et de Recherche Circassien) est un ensemble de bâtiments qui comprend des bureaux, des espaces de travail pour les compagnies, des hébergements et un lieu de restauration. C’est donc l’outil idéal pour l’accueil d’artistes, qui peuvent se consacrer pleinement aux avancées de leurs projets, tout en étant en lien avec les équipes de Circa et de la cant’auch et avec les habitants.
Les espaces dédiés facilitent les temps de recherche, de création et de diffusion des compagnies, à tous les stades de leur projet artistique.

Chaque année, une vingtaine d’équipes artistiques est accueillie pour des temps de travail.
Les modalités varient : de la simple mise à disposition d’espace de travail (au CIRC, mais aussi ailleurs dans la ville ou dans le département) à la prise en charge des frais de séjour, chaque accueil se pense en fonction de la nature du projet et des moyens disponibles. Une sortie de résidence peut être proposée au public en fin de période d’accueil.
Un apport en coproduction peut venir compléter l’accueil en résidence de création, pour permettre à la compagnie de financer son projet de création de spectacle (achat de matériel, paiement des salaires, transport…).
D’autres formes d’accompagnement sont également possibles, telles que du conseil ou soutien en termes de communication, de stratégie de production ou de diffusion, de mise en réseau…

En tant que Pôle National Cirque, Circa a aussi pour mission d’accompagner la diffusion des projets cirque.
– Circa fait partie de nombreux réseaux (Fondoc, Territoires de cirque, Circostrada, Onda, etc.) au sein desquels sont mis en avant et valorisés des artistes et des projets.
– Le festival du cirque actuel, qui se déroule à Auch fin octobre, est l’un des grands rendez-vous du cirque contemporain en France et en Europe. Spectacles, rencontres professionnelles, présentations de projets de création à venir (avec Artcena), mise en avant des écoles de la FFEC et de la FEDEC…
– la saison culturelle : certains projets cirque sont diffusés dans le cadre de notre saison culturelle.

Accueil en résidence de création
La configuration de nos locaux nous incite à privilégier des résidences de 2 à 3 semaines, en salle ou sous chapiteau. De même, les projets d’envergure (équipe nombreuse, scénographie imposante, agrès nécessitant des grands espaces) sont privilégiés. Nous composons ensuite avec des résidences de plus petit format.
Nous avons une attention particulière aux artistes émergents, notamment par le biais de notre partenariat avec Esacto’Lido, Ecole supérieure des arts du cirque de Toulouse et sommes également attentifs aux projets accompagnés par le Studio de Toulouse – PACT (Pépinière des Arts du Cirque Toulousaine) porté par La Grainerie.
Les sorties de résidence : lorsque les compagnies accueillies en résidence le souhaitent, nous proposons au public de découvrir une étape de leur travail en cours. Ces temps de présentation sont suivis d’un temps d’échange informel autour d’un pot et sont l’occasion de rencontres et d’échanges entre les artistes et le public.
Les équipes qui souhaitent bénéficier d’un soutien sont invitées, dans un premier temps, à compléter la fiche de demande accessible ci-dessous (téléchargement doc Excel) et à la transmettre par mail à camille.charru@circa.auch.fr
Un rendez-vous peut également être organisé avec Stéphanie Bulteau et/ou Camille Charru, lorsque les agendas le permettent.

Les résidences en cours & à venir

Après leur premier spectacle éponyme, Ziguilé se lance dans l’aventure d’une deuxième création avec une énergie nouvelle et des convictions renforcées.
Il sera ici question d’explorer l’ennui : pour cela, chacun des 8 membres de la compagnie, tous métiers confondus, a accepté d’expérimenter l’inaction, l’inactivité, de vivre pleinement et consciemment l’ennui. C’est de ce qui découle de cette expérience dont ils ont décidé de faire un spectacle.
Au plateau, un nouvel agrès est aussi présent, avec système de corde et poulies, et fonctionnant par contrepoids…
Animé·es par le désir de faire du cirque à voir en famille, la compagnie souhaite privilégier les rencontres et échanges avec les publics, et en particulier le jeune public. C’est ainsi que cette création se fera notamment grâce à des résidences en territoire scolaire.

Venez nous retrouver pour une soirée conviviale au cours de laquelle nous vous présenterons les spectacles et les différents autres rendez-vous de 2025/2026… dont beaucoup de nouveautés ! (présentation traduite en LSF).
La compagnie Ziguilé, accueillie en résidence de création, proposera un extrait de sa prochaine création « Tinn Tout ! » : une exploration de l’ennui et un nouveau monde qui se dessine… avec comme l’un des principaux personnages, un nouvel agrès à poulies… mais on ne vous en dit pas plus !
Cette soirée sera aussi l’occasion de faire plus ample connaissance et d’échanger avec cette équipe artistique !
Autour d’un verre et d’un en-cas, nous serons également disponibles pour répondre à vos questions et vous guider dans vos choix de spectacles et de parcours. (prise de rendez-vous possible)
Une soirée de rentrée, certes…, mais placée sous le thème « Circa plage » ⛱ !
Nous comptons donc sur vous pour jouer avec nous le jeu de la prolongation de l’été (vêtements, accessoires…)
** Ouverture de la billetterie pour les spectacles 2025/2026 : mardi 2 septembre (guichet et en ligne)

Olivier Debelhoir est issu du cirque. Après des productions sous chapiteau, en yourte, ou dans l’espace public, c’est aujourd’hui les salles et les théâtres qu’il souhaite investir.
« Je viens du cirque. 100 %. Les chapiteaux, la boue, les chaussures de sécurité, les caravanes qu’on conduit avec des chapeaux de cowboy, les numéros de 7 mn où on a 3 essais et où on fait semblant de louper 2 fois avant de réussir à la 3e – chaque minute est comptée-, le funambulisme et le vertige, s’entraîner des années sur un geste pour chercher ses limites, avoir des gros bras sinon on n’existe pas. Le cirque parle de plus en plus. Et moi aussi. Dans un théâtre, j’ai pas le bon code. Je compte bien sur mes 3 essais quand même. »
« Les ours.es ont dit : « notre prochain spectacle sera dans un théâtre.
Je semblais avoir le choix. J’ai dit « oui ».
La vie de ma mère, est notre premier spectacle en salle. En tous cas dans les salles des autres. Jusqu’à présent on se déplaçait avec notre propre maison ou alors on se posait dehors sur un coin de verdure ou de bitume.
Comment faire rentrer notre univers sur une scène de théâtre ? En débordant de la scène bien sûr, car c’est toujours trop petit. Alors le spectacle sera bien dans toute la salle. Et comme notre cirque se fait surtout en parole, on s’est dit qu’il était temps d’aller challenger le théâtre de verbe sur son propre terrain.
Car s’il s’agit bien de cirque, le nôtre est très bavard et s’appuie sur un texte.
Un texte écrit, mûri, ciselé. Un texte dont l’interprétation est performative. Un texte traité « en cirque ».

Body Territory est un western féministe, qui, à travers une fiction, aborde le sujet des injustices liées au corps des femmes tout au long de nos vies et à travers les générations. C’est aussi une histoire de justice, de vengeance (ou pas), de transmission et d’épopée collective.
Mary et Grâce sont amies d’enfance. Grâce est victime de viols répétés par un garçon qu’elles connaissent toutes les deux. Mary sait, mais reste dans le silence. Vingt ans plus tard, Grâce part sur les routes pour se venger. Quand Grâce annonce à Mary son départ, celle-ci décide de l’accompagner dans cette épopée.
Mêlant cirque, musique et jeu, les artistes composent une œuvre nourrie de témoignages, à la fois intime et universelle, pour se faire l’écho des luttes portées par les femmes depuis des décennies. Des mamies qui n’ont pas connu le mouvement #MeToo sont présentes sur scène, à la fois témoins du passé et figure de la transmission entre les générations, créant ainsi un nouveau rapport au cirque, au risque et aux luttes.
Une révolte polyphonique qui tente de résoudre l’énigme d’un monde meilleur.

Elles sont trois. Trois femmes qui ont connu la détention. Mais surtout trois femmes qui racontent, avec une sincérité brute, ce qu’il y a eu avant -une enfance cabossée, des violences, des manques-, et ce qu’il y a après : la réinsertion, l’image de soi, le rapport aux autres, le combat pour retrouver une dignité. Ces femmes ont traversé le chaos mais portent en elles une lumière, l’espoir d’un renouveau.
Un projet profondément humain et politique qui vise à questionner nos regards, à déconstruire les préjugés et à donner la parole à celles que l’on n’entend jamais.
Le spectacle sera programmé par l’agglomération du Grand Auch Cœur de Gascogne en partenariat avec Circa vendredi 6 février 2026 à 20h à la salle des fêtes de Castin.
« Et ton cuir pourrait fendre » prend naissance à la lecture du livre Le coût de la virilité de Lucile Peytavin, révélant un fait marquant : 96 % des personnes incarcérées sont des hommes.
Mais alors, qui sont les 4 % de femmes en prison ? Qu’ont-elles traversé pour en arriver là ? Une enquête personnelle de la comédienne Marie Desmarès débute, portée par la volonté de comprendre la violence féminine, souvent liée à celle qu’elles ont subie auparavant.
Ce nouveau spectacle de la Cie Les Attracteurs Etranges s’inscrit dans la continuité de la trilogie théâtrale précédente Est-ce que ce monde est sérieux ?, qui traitait du monde du travail et dont Circa avait accueilli le spectacle Ce qui l’en coûte sur le système de santé.
Il explore la violence sous toutes ses formes — intime, sociale, économique — à travers le prisme de la condition carcérale féminine. Car de ces femmes, on sait peu. Elles sont souvent isolées, marginalisées, profondément marquées par leur détention, dans leur corps comme dans leur esprit.
À travers une démarche d’investigation (rencontres avec des ex-détenues, des professionnels du milieu judiciaire et social), cette création veut faire entendre leurs récits : histoires de souffrance, de rupture, mais aussi de résistance, de résilience et de reconstruction.
Les Attracteurs Etranges
Les Attracteurs Etranges est une compagnie théâtrale gersoise attachée aux écritures contemporaines et aux formes hybrides. Textes, musique, chants et corps tissent leurs spectacles. Autour du travail de Marie Delmarès, les Attracteurs Etranges se font l’écho des problématiques de notre époque en s’intéressant à des thématiques sociétales. La Cie porte la parole des êtres à la marge, des invisibles ou oubliés, peu représentés sur les scènes de théâtre. Autour d’un Théâtre Documenté, elle nous raconte des « petites » histoires humaines qui entrent en résonnance avec de « grands » sujets pour nous inviter à changer notre regard sur la société.
La démarche artistique de la compagnie
Le travail de création de Marie Delmarès s’inscrit dans une réflexion plurielle et transversale. Elle se nourrit des rencontres interculturelles sur les différents territoires qu’elle traverse. Comme base de sa création, un travail documentaire qui vient ensuite alimenter le récit.

Comment expliquer à une mère qui s’est battue pour emmener ses enfants en France et leur donner le meilleur, que son fils arrête son métier d’ingénieur pour faire du cirque ?
À travers un solo de danse et cirque, Mahamat, né en Côte d’ivoire et ayant grandi en France, explore le tiraillement entre ses aspirations personnelles et les injonctions sociales, tout en abordant les thèmes de la dette familiale et du choc des cultures.
Avec la co-direction de Clément Dazin, le spectacle mêle texte et virtuosité corporelle, offrant une réflexion intime et universelle sur la quête de soi.
Clément Dazin conçoit des spectacles de cirque ouverts, prenant leur source dans ses expériences passées entre danse, cirque, jonglage et gymnastique. Inspiré par des thématiques contemporaines, ses spectacles décloisonnent les pratiques, faisant fi des frontières entre le cirque, la danse et le spectacle vivant.
Compagnie au statut associatif régit par la Loi de 1908, La Main de l’Homme a un lien fort avec le jonglage et le cirque en général, mais aussi avec le geste et la danse en particulier. Implantée à Strasbourg, la compagnie mène conjointement depuis sa création en 2016 des activités de création, de diffusion, d’actions artistiques et de transmission. Très active localement, elle présente également ses spectacles dans les grands festivals internationaux, de Rio de Janeiro à Taipei.

En 2025, L’Attraction Céleste entame une recherche autour d’une forme hybride entre le spectacle et le repas, où chaque moment, chaque étape, quasiment chaque bouchée est propice au jeu, à l’interaction, à l’évocation sensible. Musique, cirque miniature, mets,… l’artistique est au service de la convivialité, de la rencontre, mais aussi de la réflexion et des émotions.
Différentes périodes de recherche en 2025 et 2026 permettront à Servane Guittier et Antoine Manceau d’affiner le propos de cette expérience spectaculinaire, à laquelle ils vous invitent.
Pour ce projet, ils sont accompagnés de Marc Maffiolo, saxophoniste basse et fouetteur de crème hors-pair.

Créée en 2022 à Aix-en-Provence pour porter les projets artistiques d’Alice Rende, la compagnie Ar a comme démarche de travailler la contorsion comme geste sensible capable d’aborder des thématiques intimes et sociales.
Dans les spectacles de la Compagnie Ar, la contorsion est abordée comme un geste expressif. Se tordre jusqu’aux limites de ses articulations, qu’elles soient rigides ou flexibles, dépasse la simple prouesse physique pour devenir un langage narratif porteur d’intimité.
Dans sa nouvelle création, le Bonheur Clandestin (titre provisoire) les protagonistes évoluent
au sein d’un univers fantastique, presque cauchemardesque, les surfaces sont couvertes de clous. Deux personnes, en cherchant à se procurer du bonheur, s’infligent plutôt des angoisses. Parfois, cette quête leur paraît inutile, et elles pensent qu’il suffit de ne pas souffrir, de ne rien ressentir. D’autre fois, qu’il faut absolument ressentir quelque chose, autre chose. Au milieu de tout ça, le bonheur était là, toujours là où on ne l’attendait pas…

Lorsque l’équilibre est précaire, les corps modifient leur manière de se mouvoir, et lorsque l’espace est restreint, les possibilités d’action sont réduites.
Sur une plateforme d’un mètre carré, deux personnes expérimentent le déséquilibre, le rapport au vide et à la chute. Confrontées à la présence et à la proximité l’une de l’autre, tantôt elles bougent à l’unisson, tantôt elles se séparent, voire s’opposent. Mais le vide est une donnée importante, et leur vertige les amènent à se porter, se supporter dans les rebonds.
Paraplate est l’exploration d’un nouvel agrès, une plateforme de bois tirée par deux cordes entrecroisées, qui flotte à deux mètres au-dessus du sol. Cet espace de précarité littérale invite à réfléchir sur les notions de limitation et de liberté.
Comment partager un espace déjà limité avec d’autres ?
Comment trouver sa place et sa propre liberté malgré les contraintes ?
Cette création est non seulement un défi physique mais aussi un champ de réflexion sur l’interdépendance, l’harmonie fragile entre les corps et le vertige de la chute.
La plateforme, ou paraplate, est un agrès inventé par Nina Sugnaux lors de son cursus au CNAC.
Cet agrès est au centre de l’écriture, et il est le principal défi de cette création.
Notre recherche de mouvement se base sur un travail de synchronisation, de précision, et de répétition. Nous aimons explorer les images de symétrie, d’effet miroir entre nous deux, et développer l’esthétique, ou parfois l’absurde, que ces images créent. Il y a l’harmonie entre nous, mais il y a aussi la difficulté de s’accorder dans un espace restreint.
La majorité de notre travail de recherche consiste à appréhender la plateforme à deux, à comprendre et à explorer les possibilités acrobatiques qu’elle offre. Les portés, les corps emmêlés, le travail des chutes dans les rebonds font partie de notre écriture sur la plateforme, tout comme l’expérimentation acrobatique du rapport entre un corps au sol et un corps sur la plateforme.

Le Cirque Pardi ! est un collectif d’artistes, de musicien·nes, d’administrateurs·trices, de constructeurs·trices, de logisticiens·nes… qui sillonne l’Europe depuis 2012 avec son chapiteau et ses spectacles.
Leurs créations mêlent prouesses acrobatiques, techniques, danses, musique live… et traversent les frontières du réel et de l’imaginaire en secouant les normes sociales.
Cette nouvelle création se jouera comme toujours sous chapiteau. Car pour le Cirque Pardi !, le chapiteau est plus qu’un objet ou un lieu, il est un élément de vie : « Monter un chapiteau c’est transformer un coin de parc, de ville, d’un champ. C’est un acte d’invitation : à la rencontre, à la création, à se découvrir soi-même, les uns les autres… c’est un acte de résistance, un manifeste de l’existence, du vivant, de liberté. Une preuve d’existence, de vie…. Douce. »
Soyez donc les bienvenu·es dans les coulisses de leur nouvelle création où l’improvisation laisse le champ libre à la sincérité, où l’improbable tord la norme. Les univers de chacun·e se développent, se confrontent, s’associent, et afin s’accordent, dans « un univers absurde et provocateur, pour rire de ce dont on pourrait pleurer. »
Pour cette nouvelle création, le Cirque Pardi ! se construit un nouveau chapiteau : plus léger (montage et infrastructure), il répond à des besoins humains et logistiques essentiels : au-delà de préserver la longévité professionnelle et personnelle, il offrira plus de facilités pour s’implanter en zone rurale. Il sera leur nouveau lieu de vie et d’expression.

L’idiot et le moins que rien…
Cette nouvelle création invite à suivre l’épopée d’un Idiot, et à travers lui, celle des écartés, que l’Histoire ne retient jamais. Ultime voyage du clown de Moïse Bernier, nous suivrons sa chute au cœur d’une structure vivante, dernier écho d’un monde finissant.
Cette structure qui accueille le public prend la forme d’un palc, dont la scénographie va osciller entre organique et mécanique. Comme Pinocchio dans le ventre de la Baleine, nous serons plongés au milieu d’objets cassés, abîmés, déchus de leur fonction et parmi lesquels deux individus, un clown et un musicien rejeté, vont apprendre à exister et agir.
A travers ces deux personnages, une grande histoire, celle des ratés et des écartés va se dévoiler en filigrane. La magie du clown et sa créativité enfantine viendront interroger l’odyssée de l’espèce telle que nous la connaissons, en s’ouvrant à tous les imaginaires : avaler les aurores boréales par le nez, découvrir l’Amérique dans une baignoire ou encore attraper les nuages et les essorer à pleine main…
Tout est possible quand on est bête ; il n’y a plus de limite !
Et c’est sans doute la force de cette naïveté qui aide à refuser la fatalité…
Moïse Bernier, clown acrobate perché sur son mât chinois depuis 20 ans, a fait de sa pratique un lieu de prise de risque où naissent les questions existentielles. Avec ce nouveau spectacle, Moïse poursuit son travail autour des « écarté.e.s ». Son clown interpelle chacun.e à voir le monde autrement, dans une démarche constante de réinvention prenant appui sur le corps, vecteur de sens, et le rapport vertigineux à l’autre. Aux Autres.
Galapiat Cirque, fondé en 2006 par six artistes issus du Centre National des Arts du Cirque, place la rencontre, l’itinérance et le partage au cœur de son projet, inspiré par voyage artistique fondateur en Amérique du Sud. En 2008, ils créent leur 1e création collective Risque ZérO, et aujourd’hui, c’est une trentaine de membres qui œuvrent collectivement à la création artistique au rayonnement national et international, avec 8 spectacles en tournée, 2 en création et 8 en souvenir et 1 film.
Implanté en Bretagne et structuré en SCIC, le collectif mène aussi des actions artistiques, sociales et éducatives ; et en créant des événements fédérateurs. La transmission et l’acquisition d’un lieu à Minihy-Tréguier marquent une nouvelle étape de leur développement.

Dans ce duo de portés acrobatiques, Renata do Val Renata et André Rosenfeld Sznelwar explorent la thématique de la despedida (terme portugais qui évoque l’adieu).
La despedida, c’est le fait de partir, de s’en aller, d’abandonner. Ce mot évoque la séparation, la distance, la perte d’êtres chers. Renata et André cherchent dans ce projet, autrement que par les mots, à traduire ces sensations et à aborder la notion d’absence.
En immersion dans l’espace de jeu, le public sera invité à explorer la scénographie, sorte de cabinet de curiosité.
Nos sens, notre mémoire, nos souvenirs seront réveillés par des objets ordinaires et extraordinaires suscitant la notion d’êtres chers absents et du temps qui passe loin d’eux.
« Ce qui nous motive à créer ENTRE c’est la confrontation par laquelle le corps humain réagit face à la perte, à la sensation de vide. Parfois avec désespoir et parfois avec la légèreté d’une libération profonde, de la liberté.
ENTRE sera aussi un lieu, un espace physique et immersif, qui invitera les spectateur.ice.s à interagir activement avec une exposition et une performance circassienne ».
La compagnie Kitsch Kong a été co-crée par André Rosenfeld Sznelwar et Renata do Val. Tous deux brésilien.nes-européen.nes, il et elle se sont formé.es aux portés acrobatiques à l’école de cirque de l’Esacto’Lido à Toulouse.
Depuis les dernières représentations de leur précédente création In Perhappiness en septembre 2019 (accueilli par Circa), il.elle.s s’investissent au sein de différents projets en tant que co-créateurices ou interprètes : Projet.PDF, Un Loup Pour l’Homme, Le Doux Supplice, Cie El Salto, Cie TWO
Avec cette nouvelle création Kitsch Kong poursuit sa re cherche autour du corps et du graphisme.

Nos salles et chapiteaux
Pour accueillir compagnies et artistes en résidence de création ou en diffusion, Circa dispose de plusieurs espaces de travail :
- Le Dôme, au CIRC (principalement dédié à l’accueil de spectacles en diffusion)
- La Salle Bernard Turin, au CIRC (principalement dédiée à l’accueil en résidence)
- Plusieurs chapiteaux (résidence ou diffusion)
- Le Centre Cuzin
- Le Théâtre municipal
Pour plus de détails, pour consulter les fiches techniques, et en savoir plus concernant l’accueil des artistes, rendez-vous sur notre Espace pros.

Compagnonnage avec L'Attraction Céleste
Fondée en 2006 à l’initiative de deux artistes, Servane Guittier et Antoine Manceau, L’Attraction Céleste est basée à Auch, dans le Gers.
Artistes pluridisciplinaires, Servane et Antoine utilisent divers arts (jeu d’acteur, musique, mouvement, clown, cinéma, arts plastiques… ) pour créer des spectacles originaux, dont l’objectif est de créer un rapport de forte proximité avec le spectateur.
La scénographie développée est toujours circulaire, base du cirque et base du rassemblement, pour faire du spectacle un moment partagé.
La matière des spectacles est celle de l’humanité, de la singularité, de la fragilité.
Outre le jeu en circulaire et une relation forte avec le public, la particularité artistique de Servane Guittier et Antoine Manceau est d’être polyvalents : comédiens, musiciens, metteurs en scène, compositeurs, décorateurs… ils aiment créer leur univers de toute pièce, réinventer, imaginer des solutions plutôt que se tourner vers l’existant. Leur créativité se met au service d’un univers singulier, humble et accessible, et, ils l’espèrent, profondément touchant.
L'Attraction Céleste et CIRCA
Les quatre créations de L’Attraction Céleste ont été soutenues par Circa et diffusées sur le territoire :
- Dans mes bras : à Plaisance du Gers en juin 2007 ; au festival Circa en octobre 2007
- Bibeu et Humphrey : à Saint-Clar et Condom puis au festival Circa en 2011,
- Bobines : au festival Circa en 2016
- L’Empreinte : au festival Circa en octobre 2022, au CIRC en avril 2024.
Circa a également accueilli l’événement concocté par la compagnie à l’occasion de ses huit ans en 2014 : Le Grand Huit.
Lors du Festival Circa 2024, L’Attraction Céleste a proposé « Le temps d’un trajet, le temps d’un arrêt » dans les bus de la ville d’Auch, avec la complicité de Keolis (bis Alliance).
Servane et Antoine, accompagnés de Marc Maffiolo ont animé certains arrêts et trajets en se glissant dans les bus pour proposer des interventions poétiques, musicales et circassiennes.