Escapade au Festival Marionnettissimo

Spectacle proposé par La Petite Pierre

« Le purgatoire au crépuscule, l’enfer sous les étoiles, le paradis au jour naissant, et au milieu, une nuit assurément peuplée de rêveries : les 26 et 27 septembre, la compagnie Kiroul vous fait vivre un Trip-tyque, celui de sa Divine Comédie ».

La Petite Pierre et Circa s’associent pour l’accueil de la Cie Kiroul avec le spectacle Allant vers, suivi le lendemain matin du spectacle Jours. Une occasion unique de vivre l’expérience du spectacle vivant en extérieur et de retrouver les artistes de la nuit au matin. A ne pas rater ! 

Sommes-nous bien vivants ? Quels chemins souhaitons-nous emprunter ? Nous sommes-nous trompés de direction ? Faut-il rebrousser chemin ? La Cie Kiroul interroge ici nos perceptions de la réalité au fil d’une aventure étrange et poétique.

Entre chien et loup, puis au cœur de la nuit, des êtres attachants nous serviront de guides dans un univers foutraque aux allures retro-furistes où tout peut arriver… On y croisera Deleuze (Gilles), Lacan (Jacques), Torr (Michèle), sans oublier Cabrel (Francis). Tir à la carabine, machine à boissons, camion-benne et personnages atypiques émailleront cette soirée et début de nuit.

Allant vers est une invitation à perdre nos repères pour vivre une expérience unique et vivifiante.

« Le purgatoire au crépuscule, l’enfer sous les étoiles, le paradis au jour naissant, et au milieu, une nuit assurément peuplée de rêveries : les 26 et 27 septembre, la compagnie Kiroul vous fait vivre un Trip-tyque, celui de sa Divine Comédie ».

La Petite Pierre et Circa s’associent pour l’accueil de la Cie Kiroul avec le spectacle Allant vers, suivi le lendemain matin du spectacle Jours. Une occasion unique de vivre l’expérience du spectacle vivant en extérieur et de retrouver les artistes de la nuit au matin. A ne pas rater ! 

Après le spectacle Allant vers à La Petite Pierre où les Kiroul revisitent l’enfer et le purgatoire, cette fois-ci, c’est au paradis de La Divine Comédie de Dante qu’ils et elles nous donnent rendez-vous pour la dernière partie de ce trip-tyque.

Alors, préparez-vous à assister à un défilé éclectique d’images et de personnages singuliers pour une sorte de stage sur la joie dans les années 80. De Nana Mouskouri à Léo Ferré, sans oublier Jean-Jacques Goldman, c’est un Paradis d’enfer que nous découvrirons.

Les 9 comédiennes et comédiens de la Cie Kiroul nous entrainent dans un voyage percutant, drôle, absurde et plein d’espoir. Et une chose est sûre : Jours ne nuit pas !

« Le matinal Jours, hymne à la joie comme à une écriture de plateau débridée, déverse une foule de personnages cocasses (…). Supers héros en roue libre, ange en fauteuil roulant, grande bringue enthousiaste et amateurs masqués en stage de développement personnel sont autant de chiens fous dans l’absurdité joyeuse du monde. Ils évoluent dans une dramaturgie chaotique encadrée par un excentrique gourou et commentée par un philosophe débraillé. Cette vision très éclectique de la joie ose toutefois insérer des images plus mélancoliques, l’ombre de la mort. Une moisson durable d’images et de chansons qui tournent en boucle. Un paradis foutraque qui électrise le vouloir vivre. »
Stéphanie Ruffier – Les Trois Coups – 22 août 2024

La compagnie Kiroul existe depuis 1998.

Elle est nombreuse, un peu dépressive, plutôt joyeuse et très largement gersoise. Depuis sa naissance, la compagnie a créé une dizaine de spectacles. Sa ligne artistique se définit par l’envie d’interroger le rapport au public et ce, dans des lieux plus improbables. Son univers est celui d’un théâtre de l’absurde et du décalé qui aborde avec profondeur, humour et étrangeté des questionnements actuels.

La compagnie a créé le lieu culturel en plein champ La Petite Pierre à ses débuts. Elle y est toujours en résidence permanente, comme une voisine de cœur, une cousine préférée, ou une sœur de sang.

Elles sont trois. Trois femmes qui ont connu la détention. Mais surtout trois femmes qui racontent, avec une sincérité brute, ce qu’il y a eu avant -une enfance cabossée, des violences, des manques-, et ce qu’il y a après : la réinsertion, l’image de soi, le rapport aux autres, le combat pour retrouver une dignité. Ces femmes ont traversé le chaos mais portent en elles une lumière, l’espoir d’un renouveau.

Un projet profondément humain et politique qui vise à questionner nos regards, à déconstruire les préjugés et à donner la parole à celles que l’on n’entend jamais.

Le spectacle sera programmé par l’agglomération du Grand Auch Cœur de Gascogne en partenariat avec Circa vendredi 6 février 2026 à 20h à la salle des fêtes de Castin.

« Et ton cuir pourrait fendre » prend naissance à la lecture du livre Le coût de la virilité de Lucile Peytavin, révélant un fait marquant : 96 % des personnes incarcérées sont des hommes.

Mais alors, qui sont les 4 % de femmes en prison ? Qu’ont-elles traversé pour en arriver là ? Une enquête personnelle de la comédienne Marie Desmarès débute, portée par la volonté de comprendre la violence féminine, souvent liée à celle qu’elles ont subie auparavant.

Ce nouveau spectacle de la Cie Les Attracteurs Etranges s’inscrit dans la continuité de la trilogie théâtrale précédente Est-ce que ce monde est sérieux ?, qui traitait du monde du travail et dont Circa avait accueilli le spectacle Ce qui l’en coûte sur le système de santé.

Il explore la violence sous toutes ses formes — intime, sociale, économique — à travers le prisme de la condition carcérale féminine. Car de ces femmes, on sait peu. Elles sont souvent isolées, marginalisées, profondément marquées par leur détention, dans leur corps comme dans leur esprit.

À travers une démarche d’investigation (rencontres avec des ex-détenues, des professionnels du milieu judiciaire et social), cette création veut faire entendre leurs récits : histoires de souffrance, de rupture, mais aussi de résistance, de résilience et de reconstruction.

Les Attracteurs Etranges

Les Attracteurs Etranges est une compagnie théâtrale gersoise attachée aux écritures contemporaines et aux formes hybrides. Textes, musique, chants et corps tissent leurs spectacles. Autour du travail de Marie Delmarès, les Attracteurs Etranges se font l’écho des problématiques de notre époque en s’intéressant à des thématiques sociétales. La Cie porte la parole des êtres à la marge, des invisibles ou oubliés, peu représentés sur les scènes de théâtre. Autour d’un Théâtre Documenté, elle nous raconte des « petites » histoires humaines qui entrent en résonnance avec de « grands » sujets pour nous inviter à changer notre regard sur la société.

 La démarche artistique de la compagnie

Le travail de création de Marie Delmarès s’inscrit dans une réflexion plurielle et transversale. Elle se nourrit des rencontres interculturelles sur les différents territoires qu’elle traverse. Comme base de sa création, un travail documentaire qui vient ensuite alimenter le récit.

Que se passe-t-il dans la tête d’un adolescent de nos jours ? Quelles sont leurs peurs ? De quoi voudraient-ils qu’on leur parle ? Quels combats mènent-il ?

In Limbo plonge dans l’univers tumultueux de l’adolescence à travers les yeux de Billie, chanteuse d’un groupe musical, Infernal Noise,  sur le point de sortir son premier mini-album.
Inspiré par les préoccupations réelles des jeunes, ce spectacle explore des thèmes puissants : sexualité, changements corporels, santé mentale et pressions sociales.
Pour raconter les défis universels de l’adolescence, Billie puise dans ses souvenirs et dans les journaux intimes qui l’ont accompagnée durant cette période et raconte comment la musique l’a aidée à émerger des limbes de l’adolescence.

Avec puissance et délicatesse, Fannie Lineros et le musicien Lucas Gonzalez nous embarquent dans cette période de la vie remplie de transformations, de découvertes, de colères, de peurs, mais aussi de joies, d’amitiés et d’espoir. Un spectacle réjouissant, tout en jeu et en musique, où humour, fantaisie et émotions se mêlent pour nous offrir un voyage au cœur de l’adolescence.

« Je travaille avec des pré-adolescents et adolescents depuis 2015 et c’est pour eux que j’ai souhaité créer ce projet. Au visionnage du documentaire The teenage brain, je me suis rendue compte que je n’avais jamais pris conscience du fait que les adolescents ne pouvaient tout simplement pas faire preuve de la même rationalité qu’un adulte parce que leur cerveau n’est pas disposé à faire les connections nécessaires à une bonne circulation de l’information. Ce n’est pas qu’ils ne le veulent pas : ils ne le peuvent pas.

J’ai donc créé un questionnaire électronique anonyme, que j’ai envoyé à plusieurs établissements, à des services de médiation avec les publics et la jeunesse, à des amis parents d’adolescents pour voir, parmi notre échantillon, ce qui revenait le plus souvent et avoir une idée plus précise de leurs préoccupations actuelles.

Ce processus était important car je ne souhaitais pas arriver avec ce que nous, adultes, avons envie de leur dire ; mais plutôt partir de ce qu’eux, adolescents, attendent de nous et de trouver l’équilibre entre ce que nous souhaitons défendre artistiquement et ce dont les jeunes ont besoin. » Fannie Lineros

 « À découvrir absolument ! Du génie dans ce corps de fillette qui devient grand sous un œil attentif et coloré, en osmose avec ces carnets couverts de tranche de vie. La musicalité extrêmement délicieuse fragmente les différents espaces et s’imprègne dans nos crânes. Il faut absolument se déplacer en famille pour découvrir ce spectacle sociétal, juste, plein d’humour, de fantaisie et d’émotion : tellement génial ! »  Jacques, spectateur

** Une représentation sur le temps scolaire est proposée par La Ligue de l’Enseignement le MAR 9 DEC à 14h.