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The Power Duo
Potsikei
D’un côté, il y a MAÅSS, pianiste à 360° qui met son doigté pointu au service de puissants synthétiseurs analogiques, en y glissant des samples et des couleurs harmoniques issues du jazz.
ORFEY, lui, est beatboxer, champion de France en 2020. Véritable batteur 2.0, il taille ses rythmiques au cordeau et nous offre une palette vocale vertigineuse.
Tous deux mercenaires du rythme, ces adeptes de l’improvisation nous embarquent dans un duel complice entre la voix et la machine.
Sur scène, ils s’entourent d’une structure lumineuse atypique, recréant l’atmosphère lunaire des plus célèbres films de science-fiction dont ils s’inspirent. Sur ce terrain de jeu, l’Humain contraste avec l’imposant cockpit de claviers et de machines inclinées.
Cette capsule futuriste nous embarque vers une galaxie lointaine, très lointaine…
En collaboration avec les Jeunesses Musicales de France
Distribution
Stephen Besse dit MAÅSS : claviers, machines.
Emmanuel Heredia dit ORFEY : beatbox.
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- Festival
- cirque
La Bête Noire
Raphaëlle Boitel a mis en scène et chorégraphié ce solo dans lequel elle a souhaité évoquer les souffrances que nous nous infligeons, celles que l’on nous inflige, les pressions que nous subissons, les sacrifices que l’on accepte.
Elle a pensé ce projet comme l’exploration d’une femme, à qui on demande de n’être plus qu’un corps, un corps déshumanisé, un corps animal, en référence à son passé de contorsionniste.
Cette femme face à nous est dans un corps en lutte, et qui se transforme. Elle évolue sur un agrès en forme d’escalier qui rappelle une colonne vertébrale. Elle cherche en elle la force pour supporter la douleur. Elle est comme un fil, qui se tord, prêt à rompre, un fil qui serait manipulé par un homme dans la pénombre.
Petite Reine
« Dans la continuité de La Bête Noire, j’ai créé un second volet de portraits de femmes de cirque. Cette pièce mêle performance acrobatique sur vélo et texte sur un ton décalé et loufoque. Ce portrait met en scène Fleuriane Cornet, diplômée du CNAC en 2020, avec qui je souhaite continuer le travail de transmission/insertion commencé lors de la création du Cycle de l’Absurde en mettant en scène les élèves de la 32ème promotion. Elle incarne un personnage «Sisyphien» aux personnalités multiples qui semble perpétuellement tourner en rond à la recherche d’elle-même. ».
Petite Reine, c’est donc le récit d’Edith, une femme de son temps, lumineuse et résolument optimiste, qui nous raconte innocemment, entre les lignes, sa propre chute. C’est une satire clownesque et grinçante, en vélo acrobatique sur l’emprise amoureuse et sa façon sournoise d’alterner injonctions contradictoires et attentes impossibles à satisfaire.
Ces deux projets s’inscrivent dans le cadre d’une transmission : pour interpréter ses deux créations, Raphaëlle Boitel a en effet fait appel à deux jeunes artistes diplômées du Centre National des Arts du Cirque en 2020 (32e promotion) dont elle a mis en scène le spectacle de fin d’études Le Cycle de l’absurde.
Avant de fonder sa propre compagnie en 2012, Raphaëlle Boitel a travaillé durant 12 ans avec James Thierrée. Elle a également été durant cette période interprète au théâtre, au cinéma et pour des films télévisés. Elle a depuis créé et chorégraphié ses propres spectacles (Consolation ou interdiction de passer par-dessus bord, L’Oubliée, 5ès Hurlants, La Chute des Anges, Un contre Un, Ombres portées) mais également des opéras. Elle a également créé Horizon, ballet acrobatique sur bâtiments patrimoniaux ou lieux atypiques.
Spectacle soutenu par l’OARA
- Festival
- cirque
Le Bruit est un doux mélange de rituels et d’histoires à (se) raconter, des histoires cachées que personne ne sait plus entendre.
L’action se déroule sous un chapiteau, dans un cirque à mi-chemin entre hier et demain. Les quinze artistes, circasien.nes et musicien.nes donnent à voir des corps pluriels rappelant l’imagerie de Fellini ou de Pedro Almodovar, dans une sorte de bestiaire carnavalesque : un homme-oiseau obnubilé par son envol, une prêtresse en extase poétique, l’histoire d’un amour capillotracté, un hybride mi-homme mi-cheval, une bricoleuse virtuose de l’établi, un patron qui perd le contrôle, une machino-instrumentaliste aux allures féline… À la frontière du sauvage, tous explorent les confins de leur humanité et la porosité des espèces.
Le Bruit, c’est de la capillotraction, du funambulisme, du fil de fer, du trapèze Washington, des équilibres, des cascades, du clown… pour le côté cirque. Et de la clarinette, de la guitare, de la basse, de la batterie, du saxophone, de la scie musicale, des claviers… pour le côté musical.
Sonore, généreux, tendre et intempestif, Le Bruit est une ode au courage, une célébration pour aimer être ensemble, peu importe qui l’on est. Vos oreilles n’en croiront pas leurs yeux !
« Nous avons décidé dans ce spectacle de ne pas céder au besoin de nouveauté et d’excitation qu’exige le monde dans lequel nous vivons. Ce monde de l’image et de l’information permanente vient effacer notre lien au passé. Notre spectacle est un rituel pour s’entraîner à suivre le cap de nos désirs, c’est une ode au courage et au dépassement de soi ».
Le Cirque des Petites Natures est un collectif de compagnies. Une « ruche » de circassien·nes, technicien·nes et musicien·nes réuni·es autour d’envies communes, enfin, surtout une : produire et diffuser du spectacle vivant !
Pour atteindre ce bel objectif, divers outils sont mis en commun : du matériel technique, des expériences, de la force vive, des réseaux, des ressources administratives et des idées !
Dix compagnies / spectacles indépendants les uns des autres évoluent en espace public, sous chapiteau, sous yourte ou en salle.
Toutes et tous souhaitent défendre un cirque pluriel, à géométrie variable et cultiver un rapport proche et vivant avec le public.
- Festival
- cirque
Fildefériste et funambule, Johanne Humblet insuffle à ses spectacles un esprit malicieusement punk rock, prônant le dépassement de soi et un engagement physique assez jusqu’au-boutiste.
Après Résiste (accueilli au Festival Circa en 2019) et Respire, ce troisième volet porte en lui l’urgence de vivre, d’agir et de se soulever face à l’absurdité du monde.
Servi par une dramaturgie foisonnante et une mise en scène spectaculaire, Révolte nous plonge dans les combats de cinq femmes circassiennes et musiciennes. Chacune va, avec son énergie et sa personnalité, tracer, ensemble, le chemin de la révolte. Tout tenter. Quitte à échouer, mais recommencer inlassablement.
Elles s’allient de toutes leurs forces et s’élancent pour en découdre avec tous les nœuds qui leur enserrent la gorge.
Autour de la femme prise dans une roue giratoire comme dans un cercle infernal, Johanne Humblet et ses compagnes s’obstinent, prennent tous les risques. Sur le fil ou projetées sur un filet, stimulées par la musique live, elles affrontent l’adversité dans un ballet sauvage et sensuel.
Un spectacle engagé, à corps perdus, au ton décalé et qui ne cesse de surprendre. Un cri nécessaire et galvanisant !
La compagnie Les filles du renard pâle est née en 2016, à Châlons-en-Champagne.
Ses projets artistiques sont portés par Johanne Humblet, directrice artistique de la compagnie, qui réalise différentes formes de performances funambules. Toutes les rencontres et expériences diverses sur le fil ont donné envie à Johanne Humblet d’aller plus loin dans ses recherches. Son travail et sa démarche artistique, au sein de la compagnie, sont dans le dépassement de soi, la recherche des limites et le fait de les repousser, le tout dans une volonté tenace de partage artistique, de rencontres et d’échanges.
Tous les projets de la compagnie sont accompagnés par de la musique en live.
Johanne Humblet
Elle fait ses débuts à l’Ecole de Cirque de Bruxelles, passe par l’Espace Catastrophe, puis, en 2003, quitte sa Belgique natale pour Paris. Elle y intègre la formation professionnelle de l’Académie Fratellini et y obtient son Diplôme du Métier des Arts du Cirque.
Attirée par la grande hauteur, Johanne teste, joue et explore toutes les possibilités qu’offre cet étroit partenaire : sur scène avec, entre autres Sodade du Cirque Rouages, Soritat de la Cie Timshel, La Quincaillerie Lamoureux de la Cie Max et Maurice, Les Cabanons du Buren Cirque, London 2012 avec la Cie Les Colporteurs, Komplex Kapharnaüm, Cirque Bijou (UK)… Sur écran avec, entre autres, le court-métrage Les acrobatiques – Le fil de Catherine Cabrol, et le film L’affaire Farewell de Christian Carion.
Aujourd’hui implantée en France, et riche de son expérience, Johanne décide de créer en 2016 la compagnie Les filles du renard pâle pour avoir la liberté de créer ses propres projets.
En 2021, elle devient artiste associée pour trois années à Bonlieu Scène Nationale d’Annecy et au PALC Pôle National Cirque du Grand Est.
- Festival
- cirque
Des nuits pour voir le jOur est un « auto-corps-trait », dans lequel Katell Le Brenn nous partage son vécu d’artiste de cirque, équilibriste et contorsionniste.
À l’origine de ce projet, il y a les nombreuses blessures qui ont jalonné son parcours. La création de ce spectacle nait de l’envie de partager ce qu’elles lui ont appris et la manière dont elles l’ont finalement construite.
À travers un récit intime et sincère, à la fois touchant et réjouissant, Katell nous livre son parcours, les grandes étapes de sa vie de circassienne et explore l’intensité d’une pratique physique de haut niveau : les accidents, l’empêchement, le renoncement… mais aussi l’ouverture des possibles, l’acceptation, l’évolution du corps et ses chemins. Jusqu’où va l’artiste dans l’épreuve du corps ?
En mots et en gestes, la circassienne nous emporte dans son histoire de femme acrobate et nous met en mouvement. Sur des variations de beatboxing ou de Schubert, situations et émotions multiples font résonner en chacun·e de nous l’universalité du corps, dans un reflet saisissant.
Ce spectacle est une incursion dans notre intériorité, une grande respiration partagée qui sublime le quotidien malgré les entraves. Il est une ode à la vie à travers les âges, alors que tout tombe à la renverse et que les injonctions se télescopent. La tête à l’envers pour voir le monde à l’endroit.
Il s’agit de la troisième création co-écrite par Katell Le Brenn et David Coll Povedano. Ce dernier signe une mise en scène audacieuse, inventive et surprenante qui accompagne avec justesse cette lecture d’un parcours courageux et sinueux.
[Elle] n’y va pas par quatre chemins : elle montre ce que l’on cache et dit ce que l’on tait ; elle crie, plutôt que chuchote, partage ses secrets.
[Ce] projet est lauréat Processus Cirque 2022 de la SACD et de la Fondation Ecart Pomaret. Des prix qui viennent récompenser la qualité d’une écriture et sa portée humaniste. Profonde, la réflexion porte aussi sur les enjeux artistiques : jusqu’où aller pour ne pas décevoir ? Que signifie réussir ? Plaire au public est-il la condition nécessaire et suffisante ? Comment dépasser ses limites ?
Léna Martinelli – Les Trois Coups – 26 juin 2023
Fondée en 2006 à Saint Nazaire, et basée aujourd’hui à Nantes, la Compagnie Allégorie est une compagnie de cirque contemporain qui accueille les projets des artistes de cirque Katell Le Brenn et David Coll Povedano qui, après avoir été auteurices et/ou interprètes pour d’autres compagnies, portent aujourd’hui et depuis 2018, leurs propres créations en tant que co-auteurices.
« Nos créations se situent à l’endroit du cirque sensible, du cirque intime, avec un attachement au côté populaire du cirque, accessible à tous, avec une réelle envie de partage. Nous souhaitons écrire pour le cirque. Notre démarche artistique commence par l’envie, le désir de parler d’un sujet qui nous touche intimement, que ce sujet nous concerne directement ou non.
Ensuite, notre travail d’écriture se décline en trois axes : la réflexion scénographique, l’écriture ou la lecture de textes et enfin, puisque l’essence de notre écriture reste physique, la confrontation des corps aux différents dispositifs scéniques et aux textes pour créer une corporalité singulière et porteuse de sens. Cette confrontation ouvre des possibles en créant des situations que l’on n’aurait pu penser : nous recherchons ces surgissements-là. Notre cirque est à un endroit très quotidien et naturel où l’on oublie la performance, pourtant au cœur de notre écriture dans laquelle nous espérons une sincérité sur scène. »