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TROIS CONTES ET QUELQUES
Groupe Merci / Emmanuel Adely

Il était une fois, mais une seule fois, ou plusieurs fois, ou c’est tout le temps, ça se répète, tout le temps ça se répète.
Des princes en costume blanc aux miroirs magiques en passant par des bals qui finissent à minuit, des petits chaperons rouges, des pommes empoisonnées, des chevillettes et bobinettes censées ouvrir les portes, des nains sifflotant et des souliers de verre sans marque ; nous, les grandes personnes, ressassons ces sornettes depuis des siècles, pris en otage par les enfants qui refusent encore et encore de s’endormir.
Trois contes et quelques nous propose enfin d’écouter ces histoires sans eux, en claquant la porte et leur interdisant l’accès avant 12 ans, et toc !
Le conte, s’il se colporte de bouche en oreille, d’écran en regard, est sans cesse adapté, réinventé, relu pour se faire entendre de son époque. Car nos travers humains sont intemporels.
Ce sont ici des contes d’Emmanuel Adely dont s’empare le groupe Merci. Cet auteur résolument contemporain a réécrit les contes de Charles Perrault dans une version grinçante et brillamment moderne qui dévoile ce que ces récits imaginaires taisent, déforment ou dissimulent dans leur version connue de tous·tes.
Ainsi, « Peau d’huile », « Lou » ou encore « Serial Lover » nous rappelleront quelques histoires habilement édulcorées par Walt Disney. Des histoires aujourd’hui remises en scène dans leurs brutales réalités, et dont la violence sous-jacente est démasquée, à l’heure où surgit le #MeToo.
Le Petit Chaperon rouge ou encore Barbe Bleue reprennent en effet du service dans ces versions décalées, en levant les questions éternellement refoulées de violence, d’inceste, de domination, et de craintes ancestrales.
C’est dans une étrange installation que jouent deux comédiens conteurs, usant avec plaisir d’une langue incisive, sonore, et ironiquement politique. Les récits dérapent, et l’humour mord autant qu’il éclaire. Un moment tragicomique, cruel et malicieux qu’ils partagent avec délectation, sous le regard distant de Perrault, impassible invité d’honneur…


Distribution
Texte : Emmanuel Adely
Une création du groupe Merci
objet nocturne n°30
Avec et par : Georges Campagnac, Pierre-Jean Etienne et Raphaël Sevet
Mise en scène et scénographie : Joël Fesel
Construction : Alexander Bügel
Accompagnement à la dramaturgie : Bastien Passeron
Regard extérieur : Pierre Déaux
Régie générale : Raphaël Sevet
Accompagnement et production : Céline Maufra
Administration : Julie Devès
Complicité : Tom Chertier
Partenaires
Une production du groupe Merci, en coproduction avec Pronomade(s) en Haute-Garonne, centre national des arts de la rue et de l’espace public.
Avec le soutien de la DRAC Occitanie ainsi que de la Ville de Toulouse et du Conseil départemental de la Haute-Garonne (aide à la création).
Accueil en résidences : Pronomade(s), Encausse-les-Thermes ; Compagnie 111 – Aurélien Bory / Ancien Théâtre de la Digue