Ukraine Fire

Des guirlandes lumineuses, et des gradins en cercle, sur lesquels on se serre : chez l’Attraction Céleste, on se sent tout de suite les bienvenus ! Elle, gouailleuse et généreuse, met un point d’honneur à retenir nos prénoms ; lui, dans sa bulle, nous sourit gentiment. Munis de leurs instruments, clarinette et accordéon, ces deux personnages déploient devant nous un cirque bien à eux, tissé d’objets en fil-de-fer, de délicatesse et de petits riens improbables.

Mais l’important est ailleurs : dans ce qui se joue entre eux, que l’on devine soudain, et nous va droit au cœur.

Avec L’Empreinte, Servane Guittier et Antoine Manceau nous font rire, nous émerveillent et nous font pleurer dans un même mouvement.
Un arc-en-ciel d’émotions, pour un spectacle authentique qui marque durablement.

L’Attraction Céleste est en compagnonnage avec Circa de 2024 à 2026.

Matthieu Michel, membre du Vienna Art Orchestra, à la trompette et au bugle : son sens mélodique hors du commun en a fait un des musiciens les plus sollicités d’Europe.
Jean-Christophe Cholet, pianiste : figure hexagonale singulière des musiques improvisées, son œuvre riche et variée fait la part belle à la transversalité artistique et culturelle.
Didier Ithursarry, accordéoniste : issu à la fois de la musique populaire et traditionnelle de sa région le Pays Basque, et d’études musicales classiques.

Pour ce concert gersois, le trio Atlantic invite exceptionnellement le flûtiste breton Jean-Luc Thomas : aimant que musique, peuples et arts se rencontrent, il œuvre en faveur de croisements entre improvisation et relation au terroir. Il a notamment évolué au sein du Théâtre Equestre Zingaro.
C’est un programme inédit qui sera proposé dans le cadre du Festival Trad’envie pour ce concert basé sur les musiques traditionnelles de l’Atlantique, de la Bretagne au Pays Basque.

Spectacle accueilli dans le cadre du Festival Trad’Envie 2024.

« C’est quoi être infirmière ? C’est prendre soin. C’est placer l’humain au centre de la vie. Communiquer. Rassurer les gens. Affronter ses propres peurs. Celles des familles. C’est essentiellement de la gestion humaine. Ce sont des rapports entre deux personnes qui ne se connaissent pas mais qui vont partager des choses très privées. Des secrets. Ce sont aussi des questionnements éthiques.

Avec ce métier on se confronte à la vie, à la mort. On essaie d’apporter du bonheur aux gens. Les maisons de retraite c’est assez sombre. J’emmène un peu de fantaisie dans leur vie. Je leur souris beaucoup. Je leur parle. Je plaisante avec eux. Je leur apporte mon humanité et mon aide. Ce que je fais c’est petit, ça ne se voit pas, mais je crois que ça compte. » Marie Delmarès

La crise sanitaire nous a amené à regarder les soignants d’un autre œil, voire à les regarder tout court.
Basé sur des témoignages de terrain recueillis par l’autrice et interprète, le texte distille sa poésie, ses émotions et sa musicalité au fil d’un jeu physique, organique et à fleur de peau.

Que faites-vous quand vous êtes coincés dans une conversation qui ne vous intéresse pas ? Quand quelqu’un tente de vous expliquer quelque chose que vous ne comprenez pas ?

Claire Laureau et Nicolas Chaigneau prennent pour point de départ ces moments de vie, absurdes et dérisoires, pour les détourner et nous en délecter.
Ils explorent avec humour ces conversations futiles et ces situations que nous avons tous rencontrées où un discours sans fin peut se muer en véritable prise d’otage. Empilement de banalités, considérations infinies sur la pluie et le beau temps…, instants où l’on veut avoir le dernier mot, autant de supplices quotidiens qui cachent pourtant une bonne dose de poésie, de sensibilité et de saine absurdité.

Une traversée du vide, portée par quatre danseuses et danseurs qui improvisent avec leurs mots et racontent avec leur corps tout ce qui se joue entre les humains au-delà de leurs discours anodins.
Une pièce décalée où on rit…des autres (au début) …et de soi (à la fin) !

Dans la presse : 

« Un spectacle au titre à rallonge qui ne dure qu’une heure avec une visée, faire rire de tout et d’abord d’eux, de vous, de nous, un bel hommage à la bêtise, ce puits sans fond du genre humain »  Mediapart – Jean-Pierre Thibaudat

« Coup de cœur pour la compagnie pjpp ! Un spectacle sur la bêtise ordinaire qu’il y a chez chacun et chacune d’entre nous, et dont nous n’avons pas toujours conscience : sur la futilité de nos échanges, sur l’inanité de nos rapports avec les autres. On rit, on rit beaucoup. Mais parfois, on rit jaune. Car, nos quatre interprètes nous le montrent avec subtilité, la sottise est souvent source de solitude et de violence »  Ubu – Chantal Boiron

« Un malicieux, et très joli ovni de théâtre, profondément drôle. »  Radio Nova