L’Empreinte

En arabe, Sarab signifie « mirage ».

Sept jeunes acrobates de la Palestinian Circus School de Ramallah évoquent la question des impossibles migrations, des libertés rabotées, des identités multiples.
Acrobatie au sol, mât chinois, portés… leur engagement et leur énergie sont visibles et sincères, tant dans leur pratique artistique que dans le message qu’ils·elles portent.

Sarab est l’histoire d’un siège, d’une survie, et donne à voir ce qu’endurent des individus contraints de vivre et de subsister dans un environnement où insécurité et menaces nourrissent chaque jour un peu plus leurs craintes.
Quand rester est terrifiant, mais que partir l’est davantage encore.

Plus engagé que militant, Sarab devient ainsi le point de repère lumineux d’un collectif d’artistes de cirque qui nous propose de cheminer avec eux.

C’est dans les années 2000 que se tiennent les prémisses de ce qui deviendra la Palestinian Circus School.
Sensibles au sort des jeunes palestinien·nes confronté·es à la dure réalité de l’intifada ayant éclatée en 2000, Shadi Zmorrod et Jessika Devlieghere, pensent au cirque, convaincus que cette pratique artistique offrira aux jeunes un avenir meilleur.
La Palestinian Circus School voit le jour et se structure à partir en 2009. Elle porte et encourage une vision de la Palestine libre dans laquelle les palestinien·nes s’engagent dans une vie culturelle et artistique dynamique où créativité, liberté d’expression et diversité sont les piliers d’une société juste et inclusive.

Spectacle accueilli avec le soutien de l’ONDA et en partenariat avec Amnesty International.

FEU est une célébration de la transformation et de la liberté artistique, où chaque geste, chaque son, contribue à une expérience totale et captivante. Le spectacle mélange musique et acrobatie dans une performance explosive inspirée par l’esprit du cirque.

FEU est une aventure unique, une véritable secousse artistique où l’art et la performance se rencontrent dans une symphonie visuelle et sonore inoubliable.

Projet coproduit par Circa.

« CLOCHE est un travail sur l’invisible, sur ce qui existe malgré nous.
CLOCHE est une promesse autant qu’une chute.
Cela concernera le vide et tout ce qui se dérobe.
Nous poserons des balises pour vous guider.
Tout ira bien, je vous le promets.
Il y aura la musique.
Il y aura le rythme.
Et on les enfilera comme des habits chauds.
Il n’y aura plus de lignes, plus de points, tout sera devenu surface.
Alors nous n’irons pas loin.
Peut-être laisserons nous une trace ?
Peut-être nous ne laisserons rien.
Il y aura la musique.
Il y aura le rythme.
Tout ira bien, je vous le promets ».

Tout à la fois acrobate, danseur, clown, plasticien et poète, Rémi Luchez est un drôle d’oiseau, un véritable touche à tout. Pour écrire ses spectacles, tout part toujours du geste, du corps et du plaisir de l’acte. Son travail de recherche, fondé sur les émotions, se construit systématiquement autour des mêmes obsessions : monter une construction instable sur sa tête, sauter avec une perche, s’envoler ou créer le vertige à quelques centimètres du sol.

Accueilli régulièrement au Festival Circa, Rémy Luchez invente avec Cloche un concert animé où deux univers distincts cohabitent sans jamais se rencontrer. D’un côté il y a le temps présent, celui des musiciens et musiciennes, à l’adresse douce et directe, qui nous invitent à entrer dans leur bulle d’intimité et de convivialité. De l’autre, il y a le monde du récit et de la fiction, celui de l’acrobate, où tout est possible et l’aventure sans limites.
Entre les deux, une pente vertigineuse et glissante. Très glissante ! Et tout devient prétexte au jeu et à l’amusement. Un concert sonnant et trébuchant au propre comme au figuré aussi fantaisiste que réjouissant.

Diplômé du Centre national des Arts du cirque de Châlons-en-Champagne en 2005, Rémi Luchez tourne pendant deux ans avec Toto Lacaille, création collective de la 17e promotion du CNAC et participe au projet Trois petits points… autour des liens entre le cirque et l’enfance, mis en scène par Nikolaus.
En 2008, il est lauréat Jeunes Talents Cirque Europe pour le projet solo miettes (accueilli au Festival Circa) qu’il crée sous le regard de Pierre Déaux. En 2010, il imagine une tournée à vélo avec miettes, et c’est aussi la naissance de l’Association Des Clous qu’il co-fonde avec Mathilde Menand : une structure-abris polyvalente pour porter leurs tentatives.
En 2011, Rémi Luchez crée Nichons là avec Olivier Debelhoir, spectacle sous chapiteau avec lequel il sillonne les routes de France (dont Auch !) pendant deux ans et 80 représentations. En 2014 et 2015, il travaille comme regard extérieur sur le spectacle More Aura de Véronique Tuaillon et il lance des laboratoires de recherche avec Gus Sauzay et Alexandre Leclerc. En 2018, Rémi Luchez crée L’homme canon, spectacle (accueilli au Festival Circa en 2019 !) dans lequel il propose à la musicienne Lola Calvet de l’accompagner. En 2023, germe l’envie d’une nouvelle création : Cloche dont Circa est l’un des coproducteurs. La création du spectacle est prévue pour 2025.

Une femme vient questionner le rapport entre l’aspiration de toutes les femmes à être elles-mêmes et les injonctions de la société. Elle est là, prise dans son ordinaire, dépose une robe au sol. Et le théâtre commence. Cette robe est un linceul. En l’endossant, elle donne chair à celles qui ne se conforment pas à l’image que la société attend d’elles. Un faux pas et elles sont considérées comme « folles ». En l’endossant, elle danse le poids des rêves brisés, des attentes inassouvies. Possibles prémices de la faille. Elle sortira de l’expérience, riche et plus libre de commencer une vie nouvelle.

Une ambulance pour mon jardin sauvage est un solo d’Emilie Canniaux qui tente de décortiquer ces douloureuses histoires de femmes, de rendre justice aux blessées du patriarcat.

Compagnie théâtrale implantée dans le Gers depuis 2018, Parfois l’Oiseau soutient les projets imaginés par Emilie Canniaux, comédienne, qui s’associe avec des complices artistes pour les réaliser. Des liens étroits se tissent au gré de ces rencontres artistiques et humaines, occasions d’ouvrir son regard et y trouver sa justesse, sa précision, sa délicatesse face au monde. En fabriquant des formes variées allant de la simplicité d’une lecture à haute-voix à des créations hybrides, des formes scéniques pour le plateau, elle creuse le sillon d’une recherche amenant les spectateur·rices à développer leurs propres sensibilités pour lire le monde.

Attachée à la littérature, la compagnie puise ses sources dans de multiples supports littéraires – roman, théâtre, écriture journalistique, épistolaire – mais explore aussi l’écriture de plateau. Textes, création sonore et corps tissent ses spectacles. Son exploration va creuser dans le métissage et les fragments.
Par une approche poétique et sensible, Parfois l’Oiseau cherche à rendre le théâtre, la littérature accessible à tous avec l’exigence d’un texte et d’un propos. Elle porte loin sa voix, jusque dans les théâtres, jusque dans les cafés, jusque dans les lieux où on ne l’attend pas.

La compagnie Parfois l’Oiseau est soutenue par la Ville d’Auch et par le Département du Gers