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Le programme

En italien et en espagnol, TIRA signifie « tire ! ».
Ce titre a été choisi pour l’image évocatrice de tension qu’il véhicule. Lorsqu’une personne tire, cela crée une tension sur une autre, mais représente aussi la recherche spasmodique d’un équilibre.
TIRA se présente comme une exploration introspective et visuelle d’un couple et de sa fragilité, mettant en lumière des moments de tendresse et de manipulation. Il s’agit d’un jeu entre sensualité et violence.
Pour permettre au public de plonger dans l’esprit des personnages, de partager leurs doutes, leurs désirs et leurs contradictions, un choix a été fait en faveur d’une scénographie minimaliste, composée de lumières et de sons, afin de mettre en avant la communication non verbale : gestes, regards et mouvements subtils.
Tout cela vise à renforcer le caractère intime de l’œuvre et à permettre au spectateur de vivre pleinement chaque représentation.
** La sortie de résidence initialement prévue le 16 juillet n’aura pas lieu.**

Prenons le bus pour « vivre ensemble » un voyage unique !
Dans les bus ou aux arrêts de bus de la ville d’Auch, laissez-vous surprendre par les interventions poétiques, musicales et circassiennes des artistes de la compagnie l’Attraction Céleste !
De petits impromptus artistiques à saisir, le sourire aux lèvres !
Avec la complicité de Kéolis (bus Alliance)
L’Attraction Céleste, compagnie auscitaine fondée en 2006 par Servane Guittier et Antoine Manceau est en compagnonnage avec Circa pour une durée de 3 ans de 2024 à 2027. Artistes pluridisciplinaires, Servane et Antoine utilisent divers arts (jeu d’acteur, musique, mouvement, clown, cinéma, arts plastiques… ) pour créer des spectacles originaux, dont l’objectif est de créer un rapport de forte proximité avec le spectateur.

Pièce pour deux clowns-acrobates, un tas de poussière et un aspirateur dévorant.
Sur scène, deux personnages sont pris dans un tas de poussière.
Ils sont bientôt rejoints par un aspirateur. Il est banal, il fait le travail, aspirant la matière qui disparait magiquement.
Enfin… pas tout à fait. Semblable à un animal fouissant le sol pour se nourrir constamment, il en devient presque vivant… et se fait de plus en plus menaçant. Et s’il finissait aussi par engloutir ces deux individus ?
Sa bouche d’aspiration pourrait bel et bien les soulever et les entraîner dans les hauteurs, là où la poussière qui voltige devient poussière d’étoiles, là où l’aspiration prend la dimension suprême d’un trou noir !
Ce jeu devient prétexte à évoquer des questionnements métaphysiques de l’enfance, sur le temps qui passe, le cycle de la vie et la disparition, avec beaucoup d’humour et de délicatesse.
A la lisière du théâtre d’objets, Aspirator emprunte aussi à la dimension symbolique des contes et à celle acrobatique et aérienne du cirque.
« Evoquer la poussière, qui n’est autre chose que le délitement, la fragmentation de la matière, c’est se pencher sur le minuscule, le presque invisible à l’œil nu.
Enfin, parfois on trouve bien de gros moutons (ou minons) de poussière.
C’est dérangeant ces « restes » du Temps, ça nous Le rappelle.
Un processus pourtant naturel ; le Temps accomplit son œuvre.
(…)
La poussière volatile qui se révèle et danse dans un trait de lumière m’a toujours causé un drôle d’effet ; nous évoluons constamment au travers de ces milliards de petites particules ;
Des acariens, un peu de Sahara, une pincée de météorites, une poignée de cheveux, des fibres de tissus, des squames, du pollen…
(…)
Et ce cycle de renouvellement et de transformation infini : cette décomposition de toutes ces matières, qui se déplacent par les airs, se dépose, agissant sur, et venant nourrir d’autres choses – n’est-ce pas le nôtre de cycle, et plus largement celui du vivant ? (…) »
Mélissa Von Vépy
Mélissa Von Vépy, conceptrice et interprète de Aspirator débute le cirque à l’âge de 5 ans puis intègre le CNAC dont elle sort diplômée en 1999 en tant que trapéziste.
Au sein de sa compagnie, Happés, elle créé des spectacles mêlant sa pratique de l’aérien, de la danse et du théâtre.
Les éléments scénographiques qu’elle conçoit font partie intégrante de la dramaturgie de ses pièces, toujours fondées sur l’expression aérienne : les dimensions physiques et intérieures de la Gravité.

El Dorado est un bal chorégraphique où les corps deviennent objets de jonglage.
Nicanor de Elia et la Compagnie NDE poursuivent ici leur recherche à la croisée de la danse, du jonglage et de l’acrobatie. Dans cette nouvelle création, les objets traditionnels disparaissent, et c’est le corps qui devient à la fois outil, matière et terrain de jeu. Bras, jambes, poings et têtes se transforment en figures à manipuler, dans une partition physique intense et poétique.
Les six interprètes investissent la scène et explorent, à travers une gestuelle rigoureuse et libre, les notions de manipulation, de contrôle et de confiance. Le dialogue entre manipulateur et manipulé devient moteur de création, soulevant des questionnements sur le corps en tant qu’objet, sculpté par l’autre, porté, lancé, déplacé.
Dans ce langage scénique radicalement nouveau, la virtuosité physique se conjugue à une grande humanité. Les corps s’entrelacent, s’affrontent ou se soutiennent dans une danse jonglée empreinte de tension et de tendresse.
Evoluant dans un univers visuel pop et psychédélique, les artistes nous entraînent dans une traversée sensorielle et collective. Ils interrogent la notion de groupe, l’élan vital qui les relie et la puissance expressive d’un geste partagé.
Une expérience scénique vivifiante et généreuse, portée par une énergie contagieuse.
Cie Nicanor de Elia – NDE
Créée et portée par l’argentin Nicanor de Elia, la Cie NDE a vu le jour à Bruxelles en 2015 et s’est installée à Toulouse depuis. La recherche de la compagnie est axée sur l’expression du corps à travers la manipulation d’objets, la danse contemporaine, les arts plastiques et la vidéo. Ces diverses influences sont en dialogue constant et les bords s’effacent afin que le cirque, la danse et les arts plastiques cohabitent.
Jusqu’ici, Nicanor de Elia, à la base jongleur, avait influencé son jonglage par la danse. Dans El Dorado, il prend le contre-pied, et influence la danse par le jonglage.
Pour ce projet, l’équipe est composée de six artistes au plateau issus d’écoles supérieures de cirque, autodidactes, et avec un parcours dans la danse contemporaine. Ils ont tous une base fondamentale en acrobatie et chorégraphie permettant d’explorer différents univers corporels.

Entre chiens et louves nous plonge dans une épopée historique où se dévoile l’intimité de trois personnages vivant à différentes époques : 1870, 1960 et 2022.
Prodigieuse excursion dans le temps remontant jusqu’à nos jours, la pièce retrace leurs parcours et évoque ces mémoires collectives dont nous sommes fait·e·s, remplies de révoltes et d’émancipations mais qui aujourd’hui encore nous divisent.
C’est aussi un véritable témoignage sur la condition humaine qui propose une mise en lumière des oublié·e·s qui ne demandent qu’à renaître.
Conçue comme un film où les tableaux défilent, la pièce ouvre l’espace à huit artistes virtuoses de l’acrobatie, des équilibres, de la voltige, du main à main ou encore de la barre russe et du mât chinois. Ils et elles nous embarquent dans une aventure épique où se mêlent comédie, prouesses circassiennes, danse et vidéo, le tout servi par une scénographie évolutive des plus ingénieuses.
Une échappée hors du temps qui défie les lois de la gravité et est aussi drôle qu’émouvante !
Fondé en 2014, Le Cirque Le Roux est une compagnie de cirque contemporain qui intègre des artistes de cirque issus de divers pays et horizons. Engagés mais subtils, leurs spectacles explorent des thèmes tels que la solidarité, l’amour et l’égalité des genres.
Entre Chiens et Louves est né en 2023 dans le célèbre grand magasin parisien Le Bon Marche Rive Gauche. La compagnie a en effet répondu à l’invitation de son directeur artistique de créer un spectacle unique en ces murs.
Avec déjà trois créations à son actif et une quatrième en cours, le Cirque Le Roux se distingue par son originalité, son esthétique raffinée, ses performances narratives et sa virtuosité technique.
« Histoires et époques se mélangent par la grâce de huit maestros de la haute voltige qui alternent toujours sur le fil des émotions, tableaux oniriques, humour décale et numéros maîtrisés à la perfection. (…) Absolument magique. » Daphnée Bétard – Beaux-Arts magazine
« Beauté des tableaux et des costumes rétro, contorsions et prouesses d’équilibre, d’humour et d’onirisme. Les séquences se succèdent à un train d’enfer, dans un écrin aux mille facettes et cachettes. » ELLE magazine

Cette création est issue d’un long travail de recherches et d’expérimentations, calé sur le rythme et la temporalité du monde végétal.
Dans une atmosphère musicale, Areka, Neptunia, Téthys, Kali et Sedna, les cinq plantes présentées dans ce projet, sont sensibles et leurs feuilles, tiges, ou encore racines, bougent à vue d’œil. Leurs mouvements s’apparentent à une chorégraphie où les gestes évoquent des intentions et semblent dotés de sentiments.
L’exposition-installation Tropisme Poétique, des plantes qui dansent, réalisée par Blizzard Concept, ouvre à une amplification du réel où les organismes paraissent encore plus vivants qu’à leur état naturel : un voyage onirique vers une réalité végétale à la fois détournée et décuplée.
Blizzard Concept
Blizzard Concept se définit par la recherche et l’expérimentation de la magie sous toutes ses formes, et se donne à voir principalement au travers de deux médiums : le spectacle vivant et l’installation plastique. Créatrice d’une magie des possibles, la compagnie s’appuie sur le réel pour le transformer et réenchanter le monde qui nous entoure. Si la magie nouvelle est l’art de détourner le réel dans le réel, le champ d’exploration de Blizzard Concept n’a pas de limite.
Antoine Terrieux
Jongleur autodidacte, Antoine Terrieux intègre le centre de formation de cirque du Lido, puis la formation de magie nouvelle au CNAC, où il enseigne aujourd’hui la magie. Il est directeur artistique de la Cie Blizzard Concept, fondée en 2012 avec son premier spectacle, Opéra pour Sèche-cheveux.
Dans ses créations, il développe et théorise la « Performance Autrement » et le « Hasard Merveilleux », en alliant magie, cirque, théâtre, musique, marionnettes, arts plastiques… Cette osmose pluridisciplinaire donne naissance à des formes artistiques singulières et hybrides, qui révèlent un travail de mise en présence et d’autonomie de l’objet, l’un des enjeux prépondérants de ses recherches.
Il intervient également en tant que regard extérieur et concepteur d’effets magiques pour différentes compagnies et collabore avec des personnalités reconnues telles que Valentine Losseau, Raphaël Navarro, Macha Makeïeff, Etienne Saglio, Pierre Rigal, Duo Jatekok, Philippe Beau,…
Ses créations sont aujourd’hui programmées dans de nombreuses scènes nationales, et ses expositions émergent dans des lieux d’art emblématiques, en France et à l’étranger.

Présentation de la performance CARNÉ(T) et exposition « L’envers du corps »
L’objectif de cette recherche est de comprendre ce qu’il se passe dans le corps et l’esprit d’une artiste ou d’une sportive passé un certain âge face à une demande/attente sociale.
Par le biais de l’analyse sociologique d’interviews et de témoignages d’artistes, un travail de moulage des corps en plâtre (Cie Créature – Lou Broquin) ainsi que l’observation des pratiques de circassiennes, ce projet vise à déceler les mécanismes interdépendants qui existent dans la pratique du cirque entre la performance physique et le pouvoir créatif. En remettant en question les normes établies, le projet cherche à explorer comment le corps usé, vulnérable et douloureux peut continuer à contribuer à la créativité et au renouvellement esthétique du spectacle vivant.
La performance, CARNÉ(T) est un travail de recherche sur le vieillissement du corps circassien féminin, ses possibilités et ses freins. Comment vieillir et rester un artiste de cirque, valoriser l’expérience plutôt que l’exploit ? Comment continuer sa pratique en déplaçant les codes liés à celle-ci ?
Pour ce projet de recherche, Elsa est lauréate du dispositif « Recherche dans les arts du cirque, théâtre, arts du geste, mime… » proposé par la Direction générale de la création artistique (Ministère de la culture).
Elsa Caillat sort du CNAC en 2008, diplômée en corde lisse. Elle cofonde la compagnie Toron Blues avec Clémentine Lamouret et elles créent ensemble quatre spectacles.
Fuyant un système de domination patriarcale et de compétition inhérente au milieu circassien et à leur pratique commune de la corde lisse, elles s’unissent, se soutiennent, avec pour objectif d’explorer cette dualité comme moteur de force et de sororité.
En 2023, Elsa Caillat reprend la direction artistique de la compagnie. L’évolution sociétale marquée par le mouvement #Metoo, la libération et l’affirmation de la parole des femmes l’incite à poser des mots et à nourrir une réflexion sur une pratique jusqu’à présent plus intuitive, physique et corporelle.

Les étudiant·es de 3e année de l’ecole supérieure des arts du cirque de Toulouse présentent ici différents numéros dans une grande variété de disciplines et d’écritures.
Il y aura donc, pêle-mêle : du tissu aérien, du cirque débraillé, de l’acrodanse, du cirque opéra, du jonglage, du cirque bricolé, de l’acrobatie, du clown, de l’acrobatie clownesque, des paillettes, du cirque qui fait mal aux oreilles, de la roue Cyr, des bêtises, du cirque fantasmagorique, de l’antipodisme, du cirque errant, de la manipulation d’objets, du mât chinois, des problèmes philosophiques, du cirque trempé mais heureux, des équilibres…. du cirque sans arrêt !
« Un bruit court le long des couloirs, dans les villes et les campagnes, il enfle, gonfle et remue : les invisibles uniront leurs forces lors d’un improbable événement.
Leur mission : indéfinie.
Leurs moyens : négligeables.
Leur sens du style : relatif.
Leur volonté : j’aimerais dire « de fer ».
Mais honnêtement : limitée.
Alors viens assister à leur courage (chancelant), leur présence (approximative) et leur charisme (discutable). »
L’école supérieure des arts du cirque Toulouse-Occitanie (Ésacto’Lido) est l’une des trois écoles en France habilitée à délivrer un diplôme qualifiant le métier d’artiste de cirque (DNSP-ac).
Depuis 30 ans, la formation professionnelle de l’école est devenue une institution reconnue pour son rôle dans l’évolution des formes circassiennes contemporaines. Cette renommée est nationale et internationale ; des étudiant·e·s du monde entier fréquentent l’école.

Nous proposons

AVEC LES ARTISTES
SOUTIEN à LA CREATION
Circa, en sa qualité de Pôle National Cirque consacre des moyens conséquents au soutien de la création du cirque contemporain dans toutes ses composantes. Le CIRC, Centre d’Innovation et de Recherche Circassien constitue un lieu idéal regroupant des espaces de travail, d’hébergement et de restauration.

Circa Pôle national cirque
Un établissement de référence
C’est en tant qu’établissement de référence que Circa s’engage à favoriser le développement des arts du cirque. Pour cela, ses missions de Pôle national cirque sont mises en œuvre à travers les différents axes de son projet : saison culturelle, soutien à la création, actions culturelles, Festival du cirque actuel… Une histoire singulière et différentes évolutions caractérisent Circa.

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